Bakary Gassama. Ce nom me donne
la nausée. Comme beaucoup d'autres, d'ailleurs. Tous ces crétins qui ont bien
abusé de notre générosité, de notre hospitalité, à qui nous continuons encore
de servir la soupe et qui viennent jouer les Zorro chez nous, sous notre toit.
Peu importe qu'ils crèvent la dalle ou qu'ils aient été si longtemps et si
copieusement vendus à la découpe, ils auront toujours ce rictus maléfique,
marqueur de leur haine et de leur jalousie, qu'ils afficheront en guise de
reconnaissance. Ils viendront sur nos terres nous voler nos rêves, nous qui
leur chantons depuis si longtemps cet hymne à l'Afrique, libérée de toutes les
convoitises mais aussi de tous ses démons. Ces parvenus nous narguent dans
leurs costards de ploucs en roulant des mécaniques. Mais il n'y pas qu'eux. Il
y a aussi parmi nous ceux qui portent en bandoulière cette haine viscérale pour
ceux des nôtres qui réussissent et qui le prouvent à chaque instant. Oui, ces
experts friands de cette culture de la casse à grande échelle surtout lorsque
l'on a soi-même lamentablement échoué.
Chapeau bas pour Monsieur Djamel Belmadi.
La légende est déjà gravée dans les tribunes de Tchaker,
n'en déplaise aux prêcheurs de désespoir et de désolation. Il est l'incarnation
de l'Algérien qui, lorsque les conditions sont réunies, allie toujours génie,
réussite et immense modestie. Quant aux sorciers, traîtres, maîtres de la
combine, crypto-sionistes, pseudo-voisins et autres énergumènes sans envergure,
ils auront toujours l'opportunité de découvrir un jour que l'Algérie est de
chêne, et que, contrairement au roseau, elle ne plie jamais. Et s'il nous
arrive souvent de pardonner comme l'exige notre foi, nous n'oublions cependant
jamais. Qu'on se le dise !