
La rencontre qui devait
réunir, ce vendredi 25 mars, le ministre de l'Education avec les secrétaires
généraux des syndicats de l'éducation, a été reportée. Elle se tiendra selon le
calendrier établi par la tutelle le 31 mars prochain. L'ordre du jour,
l'avant-projet de loi portant révision du statut particulier dont la mouture ne
serait-ce que «provisoire» tarde à voir le jour. Contacté par nos soins, Abdelouahab Lamri Zegar, porte-parole de l'Unpef, a
affirmé que l'ensemble des représentants des syndicats du secteur sont conviés
à cette rencontre. Une occasion pour connaître les raisons derrière le retard
de l'avant-projet de loi portant statut particulier, après une série de
rencontres bilatérales de concertation et de dialogue avec les syndicats autour
de certaines dispositions. Lamri Zegar
a affirmé que selon certains échos et des informations qui ne sont toujours pas
confirmées, les raisons du retard seraient liées à l'idée de rendre compatible
le nouveau statut particulier du personnel de l'éducation, avec les
dispositions de la loi 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la
fonction publique. Rien n'est encore confirmé, dit-il, car les raisons du
retard seront connues lors de la prochaine rencontre prévue le 31 mars
prochain. Mais, dit-il, si c'est le cas, l'avant-projet de loi portant révision
du statut particulier connaîtra de légères modifications.
Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste,
a rappelé qu'une commission technique chargée d'étudier la question du statut
particulier a été installée. Le ministre de l'Education avait bel bien affirmé
que la mouture provisoire de l'avant-projet de loi du statut particulier serait
remise après quatre mois de l'installation de la commission aux syndicats. «
Les quatre mois se sont écoulés et nous n'avons rien reçu», dit-il. « On
connaîtra les raisons du retard et la date de la concrétisation de
l'avant-projet de loi du statut, le 31 mars 2022», ajoute notre interlocuteur.
Pour rappel, le ministre de l'Education, Abdelhakim Belabed,
avait affirmé que ce statut doit être un outil de base qui répondra aux
préoccupations du personnel de l'éducation et garantira la stabilité au
secteur. Un statut réclamé depuis plusieurs années par l'ensemble des syndicats
du secteur, qui sera capable, avec une révision profonde de certaines
dispositions, d'améliorer les conditions de travail du personnel du secteur et
remédiera à certains dysfonctionnements.