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Lors
d'une opération de contrôle au marché informel de Oued
Tlélat, les éléments de la police de l'urbanisme et
de la protection de l'environnement de la sûreté de daïra de Oued Tlélat ont saisi 44 kg de poissons impropres à la consommation.
En effet, les policiers ont découvert que cette quantité de poissons destinée à la consommation humaine ne répondait à aucune norme d'hygiène ce qui représente un danger pour la santé du consommateur. Le contrôle effectué par le vétérinaire a confirmé que le poisson était impropre à la consommation. Sur ce et conformément à la loi en vigueur, le poisson a été saisi et sera détruit. Des procédures ont été lancées à l'encontre du vendeur âgé de 38 ans. Au niveau du quartier de Maraval, la commission de la santé, de l'hygiène et de l'environnement de l'APC d'Oran en collaboration avec les services de la police, les inspecteurs du commerce, l'association des consommateurs et le vétérinaire ont relevé lors d'une opération de contrôle visant quatre fast-foods et une pâtisserie, plusieurs dépassements en matière d'hygiène et de santé publique. Dans ce registre, plusieurs produits périmés ont été saisis par les membres de cette commission. Le but est de lutter contre la commercialisation des denrées impropres et surtout d'éviter les intoxications alimentaires, indique-t-on. 19,5 kg de viandes rouges et blanches ont été saisis, 3 kg de fromage, 6 litres de lait, 35 kg de pommes de terre impropres, 4 kg d'épices, 4 kg de chocolats entre autres ont été aussi saisis. Les inspecteurs ont découvert que ces produits ne répondaient à aucune norme d'hygiène et de conformité. Notons que des directives fermes ont été données en février dernier par le wali d'Oran aux services du commerce, les APC et les services de la police et de la gendarmerie pour intensifier les contrôles afin de lutter contre la commercialisation des denrées impropres à la consommation et l'occupation illicite des trottoirs. Aucune rue ou artère n'échappe désormais au marché informel qui de jour en jour prolifère au grand dam des riverains. Au centre-ville, à Dar El Hayat, à Médioni, à Gambetta, entre autres, l'occupation illicite des trottoirs sans autorisation par des commerçants ou des vendeurs ambulants est devenue un véritable cauchemar pour de nombreux citadins dont certains se disent impuissants face à une telle prolifération. Nombreux sont ceux qui n'arrivent plus accéder à leurs appartements ou immeubles comme est le cas à la rue des Aurès ex-Bastille, à Dar El Hayat et autres rues d'Oran à cause de ce squat. A vrai dire, tout se vend sur ces espaces publics. Du vêtement, aux fruits, aux jouets, à l'électroménager, à l'électronique, une situation pénalisante et surtout inquiétante pour l'image d'une ville qui s'apprête à accueillir, dans quelques mois, les Jeux méditerranéens. Certains commerçants ont carrément squatté les trottoirs pour étaler toutes sortes de marchandises rendant la circulation piétonne difficile surtout devant les établissements scolaires où des enfants sont obligés d'emprunter la route et se mettre ainsi en danger. Ainsi et comme première mesure prise par le wali d'Oran M. Saïd Sayoud est l'interdiction aux commerçants d'occuper les trottoirs et les espaces se trouvant en face des magasins. Lors d'une réunion tenue en présence des services de la direction du commerce, le chef de l'exécutif a insisté également sur la lutte contre la spéculation sur les denrées alimentaires et a interdit toute commercialisation de produits non conformes et pouvant présenter un danger pour la santé des consommateurs. Les services du commerce appuyés par les services de la police ont été désignés pour effectuer des inspections et des contrôles afin d'appliquer les nouvelles instructions portant sur l'interdiction de l'occupation sans autorisation des trottoirs par des commerçants entre autres. |
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