|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Guelma: La gouvernance climatique en débat
par Mohammed Menani
 Les espaces de l'Institut national spécialisé en
gestion «Djebabla Kaddour»
de Guelma ont abrité jeudi dernier les travaux d'une journée d'études et
d'information traitant d'un thème écologique intitulé : «Renforcement de la
gouvernance climatique en Algérie». La manifestation qui a été inaugurée par
Mme Labiba Ouinez-Mébarki,
wali de Guelma, est initiée par la direction de l'environnement en
collaboration avec l'agence de coopération allemande «GIZ» qui a délégué 2
experts spécialisés dans la finance climatique pour animer la dissection du
sujet devant un panel d'initiés représentant les structures exécutives locales,
les élus et les établissements publics financiers. Les
wilayas de Guelma et de Djelfa ont été élues depuis 2019 comme régions-pilotes
dans la mise en œuvre du Plan national climat (PNC) pour la période 2021-2030,
suite à l'adhésion de l'Algérie aux termes de l'accord de Paris sur le climat
adopté en octobre 2016, s'engageant à travers sa contribution prévue déterminée
au niveau national (CPDN), de réduire les émissions des gaz à effet de serre et
à mettre en œuvre les mesures utiles d'adaptation et d'atténuation des effets
du changement climatique. La thématique informative et
formative de ce conclave s'articule sur 4 modules liés notamment aux risques et
aux opportunités des interférences climatiques locales, la détermination des
sources potentielles et pertinentes de financement climatique, la coordination
nationale pour la mobilisation des fonds de la finance climatique au niveau
national et international, eu égard à la possibilité d'accéder à des levées de
fonds substantiels auprès des mécanismes onusiens, notamment dans le cadre de
l'application des termes du Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris. La
résultante de cette action de vulgarisation et d'information tend à renforcer
les capacités méthodologiques des acteurs nationaux sur la finance climatique
et parvenir à y introduire les mécanismes efficients d'intégration en vue de
répondre aux besoins présents et potentiels futurs en Algérie. Il va sans dire
que nous restons confrontés à la nécessité d'institutionnaliser les inventaires
des gaz à effet de serre et notre législation se doit de se renforcer par une
«Loi-Climat» exclusivement élaborée à définir les concepts des droits et des obligations
sur les valeurs du thème et son importance impactant la survie de la planète.
| |
|