«Le président de la République
accorde un grand intérêt à la transition économique d'une économie classique
rentière basée sur les subventions publiques et les revenus des hydrocarbures
comme moteur de la croissance économique vers une économie de la connaissance
tournée vers des secteurs productifs », a déclaré, hier samedi, le Premier
ministre Aïmene Benabderrahmane.
Intervenant à l'ouverture des tra-vaux de la 2e
édition de la Conférence nationale des start-up «Algeria
Disrupt 2022 », au Centre international des
conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, le PM a indiqué
que le programme de son gouvernement est « inspiré de celui du président de la
République, accordant une importance majeure à l'économie de la connaissance et
l'entrée rapide dans l'ère du tout numérique », a-t-il
souligné. Trois cents quatre-vingt dix (390) porteurs
de projets innovants ont bénéficié du soutien financier du Fonds national pour
le financement créé fin 2020, a encore révélé le Premier ministre.
Dans son allocution devant
les participants à cette conférence, Aïmene Benabderrahmane a mis en avant l'importance majeure
qu'accorde le président de la République au soutien des projets innovants et
aux start-up, indiquant qu' « à ses débuts, le Fonds national pour le
financement des start-up a investi dans le capital de plus de 70 start-up, et
390 porteurs de projets innovants ont bénéficié, à ce jour, du soutien
financier aux start-up ». Le volume des investissements au profit des start-up
a également dépassé 1,2 milliard de DA, a-t-il fait
savoir. Grâce à la mise en place et le renforcement d'un
cadre réglementaire de l'innovation et des moyens de paiement électronique et
la révision du cadre législatif du commerce électronique, dans l'attente du
parachèvement de la révision du Code du commerce en lui conférant davantage de
souplesse en faveur des start-up, outre la simplification et la facilitation
des procédures de création de start-up, «le nombre des start-up et des projets
innovants ayant obtenu un label et des incitations fiscales a augmenté», a-t-il affirmé. Le nombre de ces entreprises et des
projets a atteint plus de 750 start-up en une année et demie, a indiqué le
Premier ministre: « Nous aspirons à augmenter ce
nombre et à multiplier le nombre d'incubateurs durant l'année en cours », a-t-il encore souligné. Toujours selon le Premier ministre,
le nombre d'incubateurs s'élève actuellement à 38 incubateurs ayant obtenu le
label, et plusieurs autres sont à l'étude, notamment à la faveur des progrès
dans la mise en place d'un écosystème favorable qui encourage leur création, en
particulier au sein de l'université qui est, selon lui, « l'environnement le
plus propice et qui compte plus de 1.600 laboratoires de recherche, 40.000
enseignants universitaires et 2.200 chercheurs permanents ». La 2e édition de
la Conférence nationale des start-up «Algeria Disrupt 2022» a vu la participation des conseillers du
président de la République, des membres du gouvernement, des représentants
d'institutions publiques et financières, ainsi que des porteurs de projets
innovants, des start-up et des incubateurs.