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Selon le
calendrier des examens scolaires établis par le ministère de l'Education
nationale, les épreuves du Baccalauréat 2022 devant avoir lieu du dimanche 12
au jeudi 16 juin. Et les examens du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) sont
prévus du lundi 6 au mercredi 8 juin. Le département de Belabed
a ainsi appelé tout un chacun à une préparation optimale des examens.
La question de l'achèvement des programmes pédagogiques notamment pour les classes de terminale demeure posée, en attendant les résultats de l'évaluation de programmes qui sera faite par les inspecteurs de l'éducation. Contacté par nos soins, Zoubir Rouina, président du Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (CELA) a avoué l'existence d'une certaine « pression » pour l'achèvement des programmes suite à l'arrêt des cours de 17 jours, décidé par les autorités en raison de l'augmentation des cas de la Covid dans les écoles, en janvier dernier. Il a précisé que la programmation des devoirs qui sont en cours et les examens trimestriels prévus à partir du 20 mars prochain compliquent les choses. «Cela prend du temps alors qu'on devait poursuivre les programmes», dira-t-il. Et d'affirmer que certains enseignants préfèrent avancer dans les programmes doucement pour permettre aux élèves une meilleure compréhension, par contre d'autres avancent rapidement pour pouvoir achever le programme, parfois au détriment de la qualité de l'enseignement. Il souligne que cette tension impacte trop souvent le rendement chez les enseignants par les effets de la fatigue. «En temps normal, il est impossible de terminer ces programmes. Les responsables du ministère de l'Education avaient, déjà dans un passé récent bien avant la crise sanitaire, affirmé que l'élève algérien ne bénéficie pas du même temps d'enseignement que ceux des pays développés», affirme notre interlocuteur, ajoutant que « ces responsables avaient même recommandé de revenir au temps scolaire standardisé de l'élève avec 36 semaines de scolarité par an ». Les choses se sont compliquées avec la crise sanitaire. On ne sait pas si on va recourir au fameux «seuil des cours», ou la suppression de certains leçons des programmes, «chose qu'on n'aime pas dans notre syndicat». Mais ce qui est sûr : « les épreuves prendront en compte seulement les cours dispensés à travers l'ensemble des établissements». Pour ce qui est de l'examen de fin de cycle primaire qui a été annulé pour la session 2022, le passage à la première année moyenne pour les élèves de la 5e année primaire doit se faire en calculant la moyenne annuelle de l'évaluation continue (le total des moyennes des trois trimestres divisé par trois), selon le ministère de l'Education. Sachant que cet examen « sera remplacé à compter de la prochaine année scolaire 2022-2023 par un examen d'évaluation des acquis de la phase d'enseignement primaire, et ce, après levée de l'organisation exceptionnelle de scolarité en vigueur en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19) et la reprise de l'organisation normale», précise-t-on. |
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