Que
se passe-t-il au CSC ? Depuis la démission de Chérif Hadjar,
c'est la confusion qui règne quant à sa succession. Disons-le tout de suite. A
l'instar de la majorité des clubs algériens, le Chabab
de Constantine a un problème de gestion, et certains opportunistes exploitent
la confusion dans la gestion du club pour défendre leurs intérêts. Plusieurs
noms de techniciens ont été évoqués pour prendre les destinées du club du Cirta
sans pour autant prendre en considération certains critères. Au départ, le nom
de Mondher Kebaïer,
l'ex-sélectionneur de la Tunisie, a été évoqué. Ensuite, c'est au tour d'un
autre tunisien, Aymen Zelfani
(ex-JSK) qui a été cité. Ce dernier a même confirmé l'existence des contacts
avec le Chabab. Certains ont privilégié la piste d'un
entraîneur étranger au moment où les responsables de l'ENTP, filiale de Sonatrach, l'actionnaire majoritaire du CSC, ont opté pour
un technicien local. Cela prouve qu'il y a des divergences dans la gestion de
ce grand club, et surtout l'absence de synchronisation dans le travail. Là, la
responsabilité du conseil d'administration et du directeur général de la
SSPA/CSC, Mohamed Ramzi Gasmi, est entièrement
engagée dans cette confusion. A présent, toutes les hypothèses annoncent la
venue de Kheireddine Madoui
qui sera, sauf imprévu de dernière minute, le successeur de Chérif Hadjar, «après avoir donné son accord définitif», nous
a-t-on fait savoir. Nos sources affirment que certaines personnes étrangères au
club s'immiscent dans ce dossier du nouveau staff technique, retardant ainsi la
nomination d'un nouvel entraîneur. Même si c'est la piste de Madaoui qui reste la plus plausible, le suspense demeure
entier en raison du bricolage pur et simple au sein du CSC, un club prétendu
professionnel. Par ailleurs, chez les milliers de fans du Chabab,
on exige un changement radical du fait que les responsables actuels ne font pas
l'unanimité.