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Les circonstances locales et mondiales
dont la dynamique mondiale de la transition énergétique et environnementale,
ainsi que le rôle syndical en matière de défense des intérêts du pays et du
renforcement du front interne dans ces moments de mutations socioéconomiques,
ont donné un cachet particulier à la célébration, le 24 février, du 66ème
anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens
(UGTA) et du 51ème anniversaire de la Nationalisation des hydrocarbures. En cette occasion chargée de symboles, le message du président de
la République, Abdelmadjid Tebboune, lu en son nom
par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane,
a autant évoqué le passé glorieux, qui incite à se remémorer «avec déférence
les sacrifices de nos aïeux, à travers des luttes de longue haleine, pour se
libérer du joug colonial et construire l'Etat nation indépendant et souverain»,
que du présent: «des générations de travailleuses, de travailleurs et de
syndicalistes ont poursuivi sur la même voie, comme en témoignent les positions
de l'organisation syndicale pour la défense des intérêts du pays, dans toutes
les étapes difficiles et les épreuves qu'il a traversées et surmontées, mû par
l'esprit novembriste authentique et la fidélité aux
valeureux martyrs». Rappelant dans ce contexte qu' «au moment où le
peuple algérien livrait une guerre sanglante contre l'hégémonie du colonialisme
abject, de vaillants patriotes ont rejoint ces braves pionniers du militantisme
pour jeter les bases du bastion de la lutte syndicale sous la bannière de
l'Union générale des travailleurs algériens, sous la conduite de valeureux
hommes, à leur tête le chahid Aïssat
Idir». Et, «c'est avec un grand honneur que nous nous
remémorons, aujourd'hui, l'élan des ingénieurs et techniciens algériens qui ont
relevé le défi au lendemain de la proclamation, le 24 février 1971, de la
Nationalisation des hydrocarbures pour instaurer la souveraineté sur nos
richesses», relève le message du président de la République. Tout
en nous inclinant à la mémoire des chouhada du devoir
et des victimes de la pandémie de Covid-19, ajoute le président de la
République dans son message, «nous réaffirmons notre détermination à poursuivre
les efforts visant à surmonter ses retombées sociales et prendre en charge,
progressivement, nos frères et sœurs qui ont été affectés, en veillant à ce que
les pouvoirs publics appliquent, rigoureusement, toutes les mesures et
dispositions visant à garantir la protection sociale et à protéger le pouvoir
d'achat des citoyens». Citant à l'appui les chiffres de la production
nationale, qui a «triplé depuis 1971 pour atteindre aujourd'hui 200 millions de
tonnes équivalent pétrole, notamment pour le gaz naturel», qui n'est qu' «une
confirmation de cette forte volonté nationale qui n'a eu de cesse d'animer les
hommes et femmes du secteur dont les efforts ont consolidé le rôle de l'Algérie
sur les marchés pétrolier et gazier au niveau régional et international»,
souligne-t-il. Aussi, «le secteur des Hydrocarbures a prouvé sa disposition à
contribuer à la sécurité énergétique des Etats partenaires en assurant
l'approvisionnement des hydrocarbures, notamment le gaz naturel, en ce sens que
le développement de la production primaire a enregistré une hausse notable en
2021 s'élevant à un taux de 14% pour les hydrocarbures et 23% pour le gaz sur
fond de reprise de la dynamique économique internationale».
Le président de la République fait remarquer que «l'Algérie a acquis des capacités importantes en matière de valorisation des hydrocarbures, disposant désormais de grandes infrastructures industrielles dans le domaine du raffinage de pétrole, d'industries pétrochimiques, de transport via pipelines et d'exportation, notamment à travers les pipelines liant notre pays à l'Europe, outre les capacités de liquéfaction du gaz naturel et les méthaniers pour GNL». Ces efforts ont été couronnés, dira-t-il, «par la réduction des importations des dérivés de pétrole, à plus de 50% en 2021, en s'orientant vers l'exportation durant les prochaines années, d'autant plus qu'aucune quantité de carburant n'a été importée en 2021». S'agissant de la fourniture des sources d'énergie à la population, «nous sommes fiers aujourd'hui de la réalisation d'un saut qualitatif et des niveaux, parmi les plus élevés, dans la région, voire dans le monde, à la faveur du raccordement de plus de 99% des foyers à l'électricité et 65% au gaz naturel», souligne le message. Ajoutant dans ce cadre, «l'intérêt particulier accordé à la poursuite du renforcement du rôle axial du secteur de l'Energie et des Mines, dans la mise en œuvre de la stratégie de l'Etat, en matière de relance économique et de transition énergétique». Le message du président de la République relève que les prévisions de l'OPEP indiquent en majorité que les hydrocarbures, pétrole et gaz, continueront, durant les vingt-cinq (25) prochaines années, à dominer la scène énergétique mondiale, et que la véritable bataille mondiale sera menée, pour les années à venir, contre le charbon comme source d'énergie. «Le gaz occupera à l'avenir une place-clé au sommet de la pyramide des sources énergétiques primaires, ce qui constitue pour nous un avantage, dans les processus de la transition énergétique, au moins durant les trente (30) prochaines années», laisse entendre le message. Non sans saluer «les grands efforts fournis par la compagnie nationale Sonatrach pour occuper une place de leader dans le domaine de l'Energie». |
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