Une nouvelle organisation syndicale
patronale est née. En effet, un Conseil du renouveau économique algérien
(CREA), une nouvelle organisation syndicale patronale qui aspire à contribuer «
activement à la transition économique de l'Algérie» a été créée, hier samedi à
Alger, à l'initiative de dirigeants d'entreprises nationales publiques et
privées. Réunis en assemblée générale constitutive au Centre International des
Conférences (CIC, Abdelatif-Rahal), les membres
fondateurs du CREA ont élu le directeur général des Laboratoires Vénus, Kamel
Moula, comme président pour un mandat de trois (03) ans, a annoncé M. Moula
lors d'une conférence de presse sanctionnant l'assemblée. Vingt-neuf (29)
membres du bureau exécutif ont également été élus lors de cette assemblée
générale constitutive, a-t-il ajouté. Des entreprises
publiques, des entreprises privées, des startups et des entrepreneurs engagés,
« ont fait le choix de se fédérer pour créer ce nouveau Conseil, car conscients
des opportunités d'émergence économique existantes et en prenant acte de la
volonté ferme du président de la République d'établir un climat des affaires
serein et attractif et de sa démarche entreprise pour la construction d'une
Algérie économiquement nouvelle », ont expliqué les initiateurs du CREA.
Le CREA s'attellera à « devenir un acteur
important dans notre communauté d'affaires nationale et un vis-à-vis,
représentant les entreprises, fort et organisé, capable d'établir un dialogue
permanent et constructif avec les pouvoirs publics pour offrir aux Algériens de
l'emploi, des produits et services de qualité ainsi que du pouvoir d'achat, et
soulever les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques dans
l'exercice de la création de valeur », ont-ils souligné. Les membres fondateurs
du CREA ont également annoncé que « les défis de cette nouvelle organisation
syndicale porteront sur « toutes les filières participant à l'édification d'une
économie forte, avec entre autres, une agriculture et une pêche fortes et
diversifiées garantissant la sécurité alimentaire de l'Algérie et constituant
un socle solide pour l'industrie agro-alimentaire, des infrastructures et
moyens logistiques permettant aux opérateurs d'optimiser les échanges, et une
industrie manufacturière fortement intégrée, performante et fondée sur la haute
valeur ajoutée ». Ces défis porteront aussi sur « une économie de l'innovation
exploitant tout le potentiel de la jeunesse, prêt à fonder des startups et à
attaquer les marchés internationaux, des services et un système bancaire
modernes répondant aux aspirations des opérateurs et usagers algériens, un mix
énergétique exploitant au mieux les ressources notamment renouvelables, et un
secteur minier comme nouveau pilier des exportations et de la transformation».
Le CREA sera également « un outil de promotion de l'Algérie, grâce à des
partenariats de qualité dans le monde et à l'implication de la Communauté
nationale établie à l'étranger».