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![]() ![]() ![]() ![]() «La facture d'importation
du carburant a baissé en Algérie de 1,7 milliard de dollars en 2021 », a
indiqué, hier mercredi, le vice-président « Activité Raffinage et Pétrochimie »
à la compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach),
Batouche Boutouba.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le même responsable a déclaré
que « pour l'année 2021 principalement, les importations ont été réduites
concernant les essences et le gasoil; nous sommes
passés d'une facture de 2 milliards de dollars à une facture de 300 millions de
dollars », a-t-il précisé. Le vice-président
«Activité Raffinage et Pétrochimie » a également indiqué que cette facture «a
concerné essentiellement des additifs utilisés dans la pétrochimie et la
fabrication de l'essence», soulignant que ce résultat « était lié, notamment, à
la réhabilitation des raffineries du Nord, une opération lancée en 2009 ».
Rappelant que la Sonatrach disposait de six (6)
raffineries d'une capacité de traitement de 30 millions de tonnes de brut, Batouche Boutouba a encore
expliqué que l'opération de réhabilitation a permis de «renforcer la capacité
de raffinage de plus de 3,5 millions de tonnes de brut, ce qui a généré plus de
2 millions de tonnes en matière de production de gasoil, et de 1,2 million de
tonnes d'essence». Concernant le niveau de la consommation nationale de
l'essence, le représentant de Sonatrach a évoqué un «
ralentissement et une stabilisation depuis l'année 2016 », rappelant que la
consommation avait connu une « importante hausse durant la période 2010-2015,
où elle était passée de 2,6 millions de tonnes à 4,4 millions de tonnes, soit
une hausse annuelle variant entre 7 et 8%», a-t-il
souligné. L'invité de la Radio a lié cette hausse au « regain de l'activité
économique, l'augmentation du parc national automobile, et les prix qui étaient
bas », indiquant que, depuis 2016, la moyenne annuelle de consommation de
l'essence se situe vers 3,8 millions de tonnes. Pour les
projets d'avenir visant la satisfaction du marché national et même
l'exportation, Boutouche Boutouba
a cité les projets de la nouvelle raffinerie de Hassi
Messaoud et de la station de craquage de fuel de Skikda, qui, une fois mis en
service, permettront la production de « 13 millions de tonnes de gasoil par an
à l'horizon 2026, un volume qui représentera un excédant qui ouvrira les portes
vers l'exportation de ce produit si les opportunités se présentent », a-t-il conclu.
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