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Après deux années d'absence
en raison de la pandémie du coronavirus, le Salon international du livre
d'Alger (SILA) se tiendra cette année dans sa 25ème édition, du 24 au 31 mars
2022 au Palais des expositions des Pins maritimes d'Alger avec l'Italie comme
invité d'honneur.
Mais l'autre bonne nouvelle est venue du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a décidé de la gratuité de l'accès aux stands pour les maisons d'édition participant au prochain SILA. «Une décision qui donnera incontestablement lieu à une participation record des éditeurs avec des retombées sur la promotion du livre lors du Salon », a indiqué, hier mardi, sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Iguerb, commissaire du SILA-2022. « C'est un très joli cadeau de la part du président et un message fort et clair de soutien aux éditeurs », a encore commenté Mohamed Iguerb qui a annoncé « une participation sans précédent dépassant les 1.200 éditeurs», selon lui. « C'est le plus grand événement national, tous secteurs confondus », a tenu à souligner le commissaire du SILA, ajoutant que « les chiffres sont là pour le confirmer, c'est le plus grand Salon du livre du monde arabe, d'Afrique et de la Méditerranée », a-t-il affirmé. « Comme à l'accoutumée, et ce qui a toujours fait le prestige du SILA, c'est aussi la présence d'écrivains de renom, nationaux et étrangers, puisqu'en parallèle de l'exposition se tient tout un programme d'animation tout au long des huit jours du Salon », a encore révélé l'invité de la Radio, confirmant la présence de noms prestigieux de la littérature algérienne et étrangère comme Ahlem Mostghanemi, Mustapha Lacheref, Abdelmalek Mortadh, Djilali Khalass, Lahbib Essayeh, Wassini Laaredj, Ahmed Rachedi, Rachid Boudjedra, Ahmed Tibaoui, Brahim Nacerallah, et Riccardo Nicolai (l'auteur du livre Ali Bitchin, pour l'amour d'une princesse). Mohamed Iguerb a cependant relevé un recul de la participation nationale comparativement aux éditions précédentes : « les conditions précaires dans lesquelles exercent les éditeurs ne sont plus à démontrer, notamment du fait de la pénurie du papier, qui est un produit boursier, et qui a connu une flambée de ses prix sur le marché international », a-t-il conclu. |
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