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CS Constantine: Chérif Hadjar sur le départ !

par M. Zeggai

  Partira, partira pas ? C'est le suspense concernant la situation de l'entraineur Chérif Hadjar à la barre technique du CSC. Certains parlent de démission, d'autres affirment que c'est un limogeage. Une chose est sûre, les jours de ce technicien sont comptés en raison de l'environnement difficile qui prévaut au sein du club. Mais, tout se décidera lors de la réunion prévue demain à Hassi Messaoud entre le coach en question et les responsables de l'ENTP (Entreprise nationale des travaux aux puits), filiale de Sonatrach, l'actionnaire majoritaire du CSC. Explications de Chérif Hadjar: «L'idée de prendre du recul m'a effleuré l'esprit depuis longtemps. C'est ce qui m'a poussé à demander la résiliation de mon contrat par écrit à qui de droit. Sincèrement, je souhaite que ma demande soit acceptée et ce, dans l'intérêt du club», nous a-t-il avoué avant-hier soir.

Voilà une affaire qui relate le climat au sein du Chabab. Au fait, peut-on gérer un club de la trempe du CSC depuis Hassi Messaoud ? Ce serait utopique à notre avis. Cette démarche ne correspond nullement à la logique. La preuve, le CSC a connu, depuis la saison 2019/2020, quatre entraineurs, à savoir Denis Lavagne, Abdelkader Amrani, Miloud Hamdi et Chérif Hadjar. Côté effectif, on a enregistré cette saison le départ d'une quinzaine d'éléments et autant d'arrivées, portant ainsi le nombre à une quarantaine de recrues depuis 2019.

Cette instabilité, au niveau du staff technique et au niveau de l'effectif, s'est avérée finalement un échec comme le prouvent les résultats enregistrés jusque-là. Alors qui gère quoi au CSC et qui contrôle les deniers de l'Etat ? La question mérite bien une réponse compte tenu de la situation qui n'incite guère à l'optimisme au sein du Chabab.

Aujourd'hui, l'entraîneur Chérif Hadjar est mis sous pression de la part de chaque groupe de supporters qui défend les intérêts de ses poulains et aussi certains joueurs «qui sont manipulés», nous a-t-on dit. La liste des libérés a suscité aussi moult réactions et l'on se demande sur quels critères on s'est basé pour recruter des joueurs que l'on veut libérer après quelques mois seulement ? Il s'agit, selon notre source, des Belahouel, Aiboud, Itim et Belaili. Côté arrivées, l'on annonce l'arrivée de Chettih (ex-RCR). En somme, la situation actuelle du CSC risque de pénaliser le club. Ceci dit, les conflits internes, l'intérêt personnel et l'incompétence en matière de football ou de management freinent quelque peu l'élan du CSC pour retrouver ses lettres de noblesse sur les plans national et continental. Ceux qui accusent l'entraineur d'être la seule source du problème actuel du CSC devront revoir leurs calculs. La tension risque de monter d'un cran si les informations relatives au retour de Arama et Oulahbib se confirment. En tous cas, tout ce qui se trame au sein du CSC a découragé le coach Chérif Hadjar à poursuivre sa mission.