![]() ![]() ![]() Le ministre des Affaires religieuses: «La Omra n'est pas à l'ordre du jour»
par El-Houari Dilmi ![]() Le ministre des Affaires
religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi,
a réaffirmé, hier mardi, que l'organisation du rite la Omra
était conditionnée par l'évolution de la situation épidémiologique.
En marge de la manifestation consacrée à la lecture d'«Al Mouwatta» de l'Imam Malek Ibn Anas et du «Sahih Al Bukhâri», une tradition perpétuée en Algérie annuellement avec l'avènement du mois de rajab, Youcef Belmehdi a indiqué que l'organisation de la Omra «était conditionnée par plusieurs facteurs et procédures spécifiques», ajoutant que «lorsque toutes les conditions seront réunies sur la base d'une entraide entre tous pour dépasser cette dure épreuve liée à la crise sanitaire, nous pourrons annoncer une bonne nouvelle aux Algériens». «Nous suivons l'évolution de la situation aussi bien chez nous qu'en Arabie Saoudite, ce qui nous tient disposés à ouvrir la saison de la Omra à n'importe quel moment pour peu que la situation épidémiologique, liée à la pandémie de Covid-19, évolue favorablement ». Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs avait indiqué, début décembre dernier, que l'organisation des rites du Hadj et de la Omra était conditionnée par l'évolution de la situation épidémiologique. Le ministre avait également précisé qu'il n'avait jamais fait de déclaration autour de l'organisation des saisons de la Omra et du Hadj, précisant que «tout ce qui se dit à ce propos s'inscrit au titre des rumeurs infondées». «Les préparatifs sont en cours, ainsi que tout ce qui concerne l'aspect électronique pour l'organisation des deux rites, en coordination avec les parties compétentes au ministère des Affaires étrangères et les ministères de la Santé et de l'Intérieur, ainsi qu'avec l'ambassadeur du royaume d'Arabie Saoudite en Algérie, concernant les procédures à suivre et à adopter dans le cas où la décision pour effectuer ces rites sera prise». Dans le même contexte, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a indiqué qu'« après ma rencontre avec l'ambassadeur il y a une quinzaine de jours, nous avons tous pris connaissance de la décision des autorités saoudiennes de fermer leur espace aérien à sept pays en raison de la situation épidémiologique liée au coronavirus», soulignant que face à ces évolutions, «il est du devoir de la nation musulmane» de se protéger. Le même responsable a rappelé «l'importance de la vaccination contre le coronavirus par les Algériens afin d'atteindre une protection et une immunité collective». Youcef Belmehdi s'est également dit «étonné» de la demande de certaines personnes concernant l'ouverture totale de tous les espaces et l'abandon des mesures sanitaires relatives à la lutte contre la propagation du virus, en déclarant: «Nous regrettons de ne pas avoir atteint des taux de vaccination plus élevés par nos concitoyens, à un moment où nous devons tous protéger l'Algérie de tout ce qui la menace». Dans ce contexte, le ministre a considéré la préservation de la santé publique comme un «devoir religieux et national, qui doit être respecté en se conformant au protocole sanitaire adopté pour faire face à la pandémie du coronavirus». |
|