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![]() ![]() ![]() Les syndicats de l'Education confiants: «Rattraper les cours perdus est possible»
par M. Aziza ![]() Malgré
la prolongation de la suspension des cours pour une semaine supplémentaire, des
syndicats du secteur de l'éducation affirment qu'il y a une possibilité de
rattraper le temps perdu. Du moment, disent-ils, que «la suspension effective
des cours ne dépasse pas 11 jours». Bien évidemment tout dépend de l'évolution
de la situation épidémiologique dont personne ne connait les véritables
scénarios qui pourraient surgir, précise-t-on.
Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste a affirmé à notre journal «que le rattrapage des cours est possible, du moment qu'il n'y a pas un eu un grand retard dans les programmes d'enseignement». Mais, ajoute-t-il, «ce rattrapage est tributaire d'une bonne stratégie et d'un bon plan de récupération qui sera conçu par les directeurs des écoles mais en étroite concertation avec les enseignants». Soulignant le fait que les enseignants sont des professionnels du secteur et connaissent parfaitement les programmes, ils pourront de ce fait établir un calendrier de rattrapage avec leurs directeurs. M.Boudiba a évoqué la possibilité de raccourcir les vacances du printemps d'une semaine. Et bien évidemment donner la priorité aux matières essentielles, notamment pour les classes d'examen. Même son de cloche chez Zoubir Rouina, président du Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (CLA) qui a précisé que nous sommes dans une situation exceptionnelle et on doit donc trouver des solutions exceptionnelles. Il a affirmé que dans ce cas précis, le rattrapage est possible, on a seulement 11 jours de suspension de scolarité. M. Rouina a ouvert une parenthèse pour affirmer que «cette perturbation scolaire due à la situation épidémiologie est vécue partout dans le monde, il faut juste trouver des mécanismes pédagogiques pour s'y adapter». Il revient pour dire que la suspension des cours était une décision sage «au lieu d'avancer dans l'anarchie au détriment de la santé des élèves et du personnel éducatif». Et de souligner que «nous étions déjà complètement perturbés par l'absence de certains élèves et certains enseignants». Aujourd'hui «on doit se focaliser, si tout va bien, sur les modalités de rattrapage des cours», précisant que son syndicat est pour la fusion entre le deuxième et le troisième trimestre. Et ce, en essayant de décaler les devoirs et compositions du deuxième trimestre. Car, dit-il, «entre la tenue des devoirs et des compositions avec la correction, cela prendra 20 jours». Et de souligner qu'«il est préférable de continuer à dispenser les cours au lieu de programmer la tenue des examens qui prendront beaucoup de temps». Pour rappel, la suspension des cours dans les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire) a été prolongée d'une semaine, en raison de la situation sanitaire marquée par une forte propagation du Covid-19. Et ce, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prise dans le cadre des consultations avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et l'autorité sanitaire. Cette suspension des cours avait été précédée par un arrêt de cours de dix jours, sur décision du chef de l'Etat. |
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