Au moment où le pays a besoin de valoriser tout son
potentiel agricole pour assurer du moins une partie de nos besoins
alimentaires, il se trouve qu'il existe des terres qui demeurent en jachère et
donc non exploitées. Il existerait environ une superficie de 2000 hectares
située sur les territoires des communes de Sendjas et
Harchoune et qui demeurent inexploités. Pour en
savoir plus sur cette situation nous avons pris attache avec la direction des
services agricoles de Chlef. Cette dernière nous a
expliqué que « les 2000 ha en question ne sont pas exploités à leur juste
valeur et cela à cause de l'absence d'un réseau d'irrigation à partir du
barrage d'Oued Fodda, à défaut aussi d'une nappe
phréatique inexistante; l'eau est introuvable ». Notre
interlocuteur souligne qu' « une étude technique concernant l'exploitation de
ces 2000 ha est achevée et se trouve au niveau de la direction des ressources
en eau ». «Ces terres fertiles pourront produire des céréales des légumes secs
ou des agrumes de peu qu'elles soient alimentées en eau», explique la même
source. La question qui se pose aujourd'hui à quand une prise en charge de ces
terres qui donneront sans aucun doute une production agricole satisfaisante et
donc un plus pour l'économie de la wilaya et du pays ?