L'assemblée
générale des actionnaires, prévue jeudi pour l'élection d'un nouveau président
du conseil d'administration de la SSPA/MCO, a été reportée à une date
ultérieure. La raison ? Selon notre source, les organisateurs de ce conclave
ont reçu des instructions suite à la propagation du coronavirus. On peut
affirmer que ce report n'arrange aucunement les affaires du Mouloudia
d'Oran, à la veille de l'ouverture du mercato
hivernal, sans pour autant oublier la régularisation des dettes pour lever
l'interdiction du recrutement. A présent, rien n'a changé au MCO du fait que
l'intérim de Youcef Djebbari sera prolongé en
l'absence de nouveaux investisseurs. Dans ce contexte, nous avons appris que Djebbari aurait proposé le propriétaire d'un grand hôtel à
Oran. Mais cette piste, selon notre source, est tombée à l'eau. Ainsi donc, le
feuilleton se poursuit au Mouloudia d'Oran qui reste,
il faut le dire, otage de certains intérêts occultes. Tayeb
Mehiaoui, d'après certains de ses proches, compte se
retirer des affaires du club après qu'il ait déposé son bilan. De son côte, Belhadj Ahmed ?Baba' affirme qu'il ne reconnait pas
les dernières décisions prises par le conseil d'administration, estimant
qu'elles ne sont pas réglementaires et menace de recourir à la justice si la
loi n'est pas respectée. Alors, se dirige-t-on vers le maintien de Youcef Djebbari ? Ce dernier, soutenu par certains cercles, semble
bien parti pour gérer le club en compagnie de ses proches collaborateurs et
autres supporters influents. C'est la situation qui prévaut au sein du MCO où
le spectre de la relégation de 2008 se profile à l'horizon au grand dam des
milliers d'inconditionnels des ?Rouge et Blanc', qui ne savent pas à quel saint
se vouer. Tout le monde sait que le public du MCO exige le départ collectif de
tous ceux qui ont mené le mythique club oranais vers ce désastre et la venue
d'une société étatique. Mais tout le monde fait la sourde oreille et aucun
changement n'est prévu. On ne le répètera jamais assez, la seule solution pour
sauver le Mouloudia d'Oran reste la désignation d'un
directoire composé de personnes intègres et crédibles. La phase retour approche
à grands pas, mais aucune action n'a été entreprise pour essayer de sauver une
situation qui risque de porter de graves préjudices au club-phare de l'Ouest.
Qui sera le nouveau président du MCO ? Sur quelles bases les « spécialistes des
élections » vont-ils s'appuyer pour choisir l'homme
qui correspond à la stature du club ? Le futur lauréat a-t-il
un programme et un bureau fort et compétent pour faire face à une telle
situation ? Voila des questions qui méritent bien des
réponses. Pour l'instant, c'est l'incertitude. Comme quoi, Oran est devenue
orpheline de ses hommes.