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A l'instar des communes d'Oran
et de Aïn El Turck, la commune d'Es-Sénia a
lancé une vaste opération de démantèlement des panneaux et plaques signalétiques
illicites au niveau du chef-lieu et des localités de Aïn
El Beïda et la cité Cdt Cherif Yahia. Selon les
services techniques de la commune, plus d'une quarantaine de panneaux et
plaques signalétiques installés illicitement sur des murs, des poteaux et
autres arbres ont été démantelés. Au courant de l'année écoulée, les mêmes
services avaient procédé au démantèlement d'une quarantaine de plaques.
Ces démantèlements font suite aux multiples opérations menées par les services communaux. Ces opérations concernent à la fois les grands panneaux et les plaques signalétiques installés anarchiquement sur des poteaux, collés aux murs ou plantés sur les trottoirs. Avant l'entame des opérations de démantèlement, des commissions ont été installées pour le recensement de tous les panneaux installés au niveau de la commune et de ses localités. Ignorant les lois régissant le créneau publicitaire, certains opérateurs ne se sont jamais acquittés des taxes et droits relatifs à l'utilisation des biens communaux ou de l'espace public. D'autres installent leurs panneaux dans des endroits qui ne sont pas réservés à cette activité. Toute exploitation d'espace devrait générer de l'argent pour la commune. Le non recouvrement des créances des espaces publicitaires a causé d'énormes préjudices financiers aux communes. On estime que 80% de panneaux au niveau des communes de la wilaya sont en situation illégale, soit un manque à gagner pour les communes estimé à plusieurs millions de DA. Selon les professionnels du secteur, le coût d'un panneau peut atteindre 150 millions de centimes. L'application des nouvelles dispositions touchera toutes sortes d'exploitation d'espace communal à des fins publicitaires, entre autres, les enseignes commerciales et les petites pancartes des professions libérales ainsi que l'affichage mural. Outre les panneaux publicitaires, nos interlocuteurs signalent que cette opération touchera également les espaces publics cédés à la concession. Des exploitants de ces biens communaux, n'ayant pas respecté le cahier des charges, seront rappelés à l'ordre par les brigades chargées des contrôles. Ainsi et selon les mêmes sources, les contrevenants récalcitrants s'exposent à la résiliation de leurs contrats de location et à des amendes. A Oran, la gestion des panneaux publicitaires a toujours été un casse-tête pour les services communaux. Depuis quelque temps, lesdits services affichent une grande volonté pour mieux gérer ce dossier et renflouer les caisses des communes. Selon des sources proches de la commune d'Oran, 240 sites ont été recensés à travers les artères de la ville. Le marché de l'affichage publicitaire à Oran, comme estimé par les services des affaires économiques de l'APC est de l'ordre de quelque 10 milliards de centimes. Un pactole énorme que l'APC d'Oran veut exploiter pour renflouer ses caisses et se mettre à l'abri du déficit budgétaire chronique. Suite à une dernière adjudication, une quinzaine d'entreprises de publicité ont été choisies. Aussi, un nouveau cahier des charges a été élaboré par les services de l'APC d'Oran pour gérer au mieux ce créneau. Pour rappel, des dizaines de panneaux publicitaires ont été démantelés. La plupart de ces panneaux ont été installés dans des espaces verts. |
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