
Les
fonctionnaires des impôts ont décidé de radicaliser leur mouvement de
protestation, à l'appel du Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts
(SAFI). En effet, dans un communiqué, le Syndicat autonome des fonctionnaires
des impôts a annoncé avoir déposé un préavis de grève de trois jours à partir
du 18 janvier, pour protester contre la non-satisfaction de ses revendications
déjà exprimées lors d'une grève nationale, observée le 05 janvier dernier. Le Safi, qui a également annoncé avoir informé par écrit le
ministre des Finances et Premier ministre et le ministre du Travail et de la
Sécurité sociale, met en avant une plateforme de revendications de cinq (05)
points, dont la révision du statut particulier des fonctionnaires des impôts,
le système de compensation et le régime des indemnités, assurer une protection
des agents des impôts en les dotant de la qualité d'agents de police
judiciaire, et l'amélioration des conditions de travail et la formation de tout
le personnel des impôts, les nouvelles recrues en particulier. L'action
de protestation «vient suite à l'échec de la rencontre du 13 décembre dernier
entre le syndicat (Safi) et la direction générale des impôts, suivie d'une
autre rencontre avec le ministre des Finances, Aïmene
Benabderrahmane, et son secrétaire général en date du
16 décembre 2021», selon le communiqué du syndicat. «D'autres actions de
protestation seront menées dans les prochains jours en cas de non-satisfaction
de la plateforme de revendications des fonctionnaires des impôts au nombre de
23.000 travailleurs», a encore menacé le syndicat.
Les
syndicalistes du Safi réclament également de sortir de la fonction publique
pour bénéficier des avantages accordés à d'autres organismes comme la CNR, la
CNAS ou encore la CASNOS, en matière de salaires et de primes notamment.