|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La pénurie de certains produits
alimentaires comme l'huile de table ou le lait en pack, revient au-devant des
préoccupations quotidiennes du citoyen algérien. Pour le Premier ministre,
ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane,
la pénurie de certains produits de consommation, telle que l'huile de table,
qu'a connue récemment le marché national «était due principalement à une perturbation
dans la distribution», assurant d'un «retour à la normale durant les prochains
jours». Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de remise
des affectations budgétaires aux différents départements ministériels au titre
de la loi de Finances 2022, le PM a indiqué que ce dysfonctionnement «résulte
des procédures et formalités accomplies par certaines usines vers la fin de
chaque année, telle que l'opération d'inventaire qui entraîne une baisse du
rythme de distribution», a-t-il affirmé. «Les choses
reviendront à la normale durant les prochains jours», a-t-il
assuré.
S'agissant de l'huile de table, le même responsable a indiqué que les besoins nationaux en ce produit s'élevaient à 1.600 tonnes /jour, tandis que la production avait atteint plus de 2.000 tonnes /jour, avec une capacité supplémentaire dépassant les 400 tonnes /jour, ce qui permettra, a-t-il ajouté, de «couvrir tous les besoins nationaux». Le Premier ministre a, en outre, rappelé que les prix des produits de consommation, au niveau mondial, ont connu «une importante hausse en raison des conditions climatiques et de la hausse du coût du transport maritime de la Chine vers l'Europe et aussi de l'Europe vers l'Algérie qui a quadruplé». En dépit de cela, a-t-il dit, «l'Etat a maintenu ses subventions des produits de base qui se vendent encore au même prix et n'ont pas connu d'augmentation». Par ailleurs, le PM a rappelé les niveaux de transferts sociaux s'élevant, cette année, à 1.942 mds /DA destinés à la subvention des produits alimentaires, de l'eau, de l'électricité et de tout ce qui est nécessaire au citoyen. «L'Algérie est le seul pays qui, en dépit de la difficulté des conjonctures économique et sanitaire, maintient ce genre de transferts», a-t-il encore souligné, ajoutant que «ces mesures dénotent les efforts du pays pour la préservation du tissu social et du pouvoir d'achat des citoyens». Aïmene Benabderrahmane a réaffirmé, dans ce sens, la volonté de l'Etat «à maintenir ce type de subventions, tout en ciblant les catégories nécessiteuses, conformément à la Constitution qui protège les droits de tout un chacun et consacre le principe d'égalité entre les citoyens». Huile de table: augmentation des capacités de production Le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a donné, jeudi à Alger, des instructions pour augmenter les capacités de production de l'usine ?El Mahroussa' des huiles alimentaires de 130 à 400 tonnes/jour, selon un communiqué du ministère. Ces instructions ont été données lors d'une visite inopinée effectuée par le ministre à l'entreprise publique ?ElMahroussa' de production des huiles alimentaires où il a inspecté les différentes unités de production de l'huile de table, et ce, après la relance de l'entreprise qui était à l'arrêt depuis deux ans, ajoute le communiqué. A cette occasion, Ahmed Zeghdar s'est enquis des quantités de production de l'usine, estimées à 130 tonnes/jour et des modalités d'approvisionnement du marché en ce produit, ajoute la même source, précisant que le ministre «a donné des instructions pour l'accélération du rythme de production, en incluant le travail pendant le week-end pour satisfaire la forte demande sur l'huile enregistrée récemment». Le ministre a insisté également sur la nécessité de parachever le projet de la deuxième ligne de production dans «les plus brefs délais, ce qui permettra d'augmenter les capacités globales de production de ladite usine à 400 tonnes/jour». L'entreprise ?El-Mahroussa' est l'une des filiales du groupe public des industries agroalimentaires ?Agrodiv' après son transfert au secteur public commercial et industriel dans le cadre de la récupération des biens confisqués des personnes physiques et morales poursuivies par la justice ayant fait l'objet de décisions judiciaires définitives, et en application des instructions du président de la République et du plan d'action du Gouvernement visant à relancer toutes les entreprises à l'arrêt. |
|