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La colère a atteint son
paroxysme parmi les enseignants des trois cycles du secteur de l'Education
nationale, à Oran, qui attendaient impatiemment l'annonce des concours de
promotion aux grades d'enseignants principal et formateur. Et pour cause le
nombre limité des postes ouverts cette année par la tutelle «qui ne couvre même
pas 1% du nombre des professeurs ayant rempli les conditions pour la promotion
aux grades supérieurs», regrette un cadre syndicaliste du SNAPEST.
Le nombre des postes ouverts cette année pour la promotion au grade d'enseignant principal est seulement de 30 répartis sur les 2 cycles (moyen et secondaire), alors que pour le cycle primaire aucun poste n'est à pourvoir. Concernant le grade d'enseignant formateur, 157 postes sont à pourvoir (40 pour le secondaire, 77 pour le moyen et 40 pour le primaire). Les enseignants qui remplissent les conditions exigées par le ministère de l'Education nationale devront passer des concours professionnels pour bénéficier de la promotion à ces grades supérieurs. Les lauréats de ces concours internes bénéficieront d'une augmentation de leurs salaires sans un effet rétroactif. Les enseignants qui regrettent le nombre limité des postes ouverts cette année réclament, d'ores et déjà, le droit à la promotion automatique de tous les professeurs ayant rempli les conditions exigées et en particulier l'expérience professionnelle. Ils proposent la promotion au grade d'enseignant principal pour tous les personnels enseignants ayant plus de 5 ans d'ancienneté et l'accès au grade d'enseignant formateur pour les enseignants ayant plus de 10 ans de travail. Les revendications du personnel enseignant sont soutenues par plusieurs syndicats du secteur et en particulier le SNAPEST qui réclame la prise en considération du parcours professionnel et des diplômes académiques pour la promotion systématique des enseignants aux grades supérieurs. |
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