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Après l'annulation
officielle de l'examen de fin de cycle primaire à partir de l'année scolaire en
cours, le ministre de l'Education nationale Abdelhakim Belabed
a annoncé son remplacement par un autre «ne revêtant pas un caractère
national». Lors d'une session plénière tenue jeudi au Conseil
de la nation consacrée aux questions orales, M. Belabed
a indiqué que «les programmes d'enseignement primaire faisaient l'objet d'une
révision, et ce, dans le cadre de grands ateliers entamés par le secteur depuis
le début de l'année en cours», en précisant que «l'examen du fin de cycle
primaire qui a été annulé récemment sera remplacé par un autre examen ne
revêtant aucun caractère national et qui ne sera pas organisé dans les mêmes
conditions». Il a expliqué que «l'examen national de la cinquième année
constituait un fardeau pour les élèves, d'où son annulation». Contacté par nos
soins, Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, a affirmé que l'organisation d'un examen «local»
de la cinquième année primaire s'avère nécessaire pour ne pas transgresser la
loi d'orientation sur l'éducation nationale. Et de préciser que dans son
article 49, il est clairement stipulé que «la fin de la scolarité dans
l'enseignement primaire est sanctionnée par un examen final ouvrant droit à la
délivrance d'une attestation de succès». Cet examen officiel est obligatoire
non pas pour le passage, mais plutôt pour avoir l'attestation de succès.
Justement, dit-il, pour motiver l'élève et pour le préparer «sans pression» à
des examens nationaux des paliers supérieurs, un examen «local» est bénéfique
et nécessaire pour l'obtention d'une attestation de succès. M. Boudiba a affirmé que son syndicat a déjà proposé
l'organisation d'un examen local, formel et préparatoire qui ne sera pas
sélectif. Le porte-parole du Cnapeste précise que la
loi d'orientation donne également la possibilité au ministre de l'Education de
fixer les modalités d'admission en première année moyenne.
Le ministre de l'Education a également évoqué les projets de réforme en cours concernant le cycle primaire, en précisant que département œuvrera à «l'allègement du cartable». Interrogé sur l'excédent enregistré sur les listes de réserve des diplômés des écoles supérieures pour les enseignants en attente d'emploi, le ministre de l'Education s'est montré catégorique. «Il est impossible de prolonger l'exploitation des listes de réserve pour le recrutement cette année, car les délais légaux de la liste des réserves l'année 2017-2018 sont déjà expirés». Il a dans ce sens appelé ces derniers à participer au concours de recrutement des enseignants qui sera organisé plus tard. |
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