Décidément,
les joueurs de la JSK ne sont pas épargnés par la malchance. En effet, en
championnat de Ligue 1, ils n'ont pas goûté aux joies de la victoire avec
quatre nuls, en autant de matches. En 16e de finale aller, de la coupe de la
CAF, ils ont perdu face au Royal Léopards, un adversaire pourtant prenable
selon tous les observateurs. Enfin, dès leur arrivée à Alger, la délégation de
la JSK, les journalistes ainsi que l'équipage de l'appareil affrété par le
club, sont confinés, à titre préventif dans un hôtel de la côte-ouest de la
capitale pour une raison de sécurité sanitaire compréhensible. Effectivement,
les Canaris ont joué leur match dans un pays où sévit le redoutable variant
?Omicron' qui a la particularité de se propager à une vitesse incroyable. La durée
du confinement, qui devrait être de trois jours minimum, n'était pas connue de
manière officielle hier à mi-journée. La FAF, qui a saisi la CAF pour le report
du match-retour prévu dimanche au stade du 1er Novembre 1954 de Tizi-Ouzou, a
reçu une réponse favorable. C'est ainsi que le match retour a été
officiellement reporté à une date ultérieur. Etant donné que le variant
?Omicron' est apparu en Afrique australe, et particulièrement en Eswatini, il est plus que probable que la rencontre-retour
sera délocalisée vers un autre pays. Ceci revient à dire que la JSK sera
pénalisée tant sur la plan sportif que matériel. Outre que le fait de jouer un
match à l'extérieur est un gros désavantage, les dirigeants de la JSK, qui se
sont acquittés de 160.000 euros pour le déplacement en Eswatini,
sont appelés à couvrir les frais de cette probable délocalisation vers un autre
pays.