|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Depuis le 20
janvier 2020, date de leur rapatriement au pays, leur situation est toujours
bloquée. Les étudiants lauréats du concours national des majors de promotion
pour l'étude doctorale, affectés en 2019 dans des Universités chinoises ont vu
les contrats de formation à l'étranger, conclus entre le ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les étudiants
boursiers, résiliés de façon « unilatérale », selon leurs déclarations, sans
une réorientation vers d'autres universités étrangères tel que proposé par les
doctorants.
Une résiliation qui a été vivement contestée par ces étudiants boursiers, rapatriés depuis le 20 janvier 2020 au pays à cause de la pandémie du Covid 19. Depuis cette date, ces étudiants chercheurs se disent désorientés et désespérés. Malgré les rencontres par vidéo-conférence, organisées, il y a quelques semaines entre les représentants du ministère et ces étudiants pour discuter du problème et le déplacement de ces derniers au siège de la tutelle, la situation n'a pas évolué. Selon la représentante de ces doctorants, contactée hier, « le ministère avait proposé une réintégration dans des universités algériennes avec la condition de renoncer à notre bourse de quatre ans à l'étranger, sous prétexte qu'il n'y a pas de budget pour financer ces études à l'étranger. Chose que nous refusons totalement du fait que le contrat de formation qui a été signé stipulait clairement dans l'une des ses clauses que la durée de la bourse est de quatre ans ». La même interlocutrice a expliqué que « nous avons proposé deux solutions au ministère, soit la réorientation vers un autre pays, soit le maintien de notre bourse jusqu'à la réouverture des frontières chinoises. Jusqu'à présent aucune réponse ne nous a été communiquée de la part de la tutelle ». Une lettre expliquant toute la situation a été récemment adressée au ministère avec proposition de solutions tout en exprimant le refus de résiliation des contrats de façon unilatérale et la réintégration des universités algériennes pour manque de moyens matériels nécessaires à leurs recherches expérimentales. Rappelons que depuis l'interruption de leurs études en Chine, ces étudiants ne disposent d'aucun revenu étant donné que leur bourse a été suspendue en plus du gel de la carte de sécurité sociale. Ils ne peuvent ni travailler, ni percevoir leur bourse en étant résident actuellement dans leur pays, en plus du problème de l'expiration du délai des locations pour certains et l'obligation de payer les loyers en attendant l'ouverture des frontières. |
|