Dix
nations ont validé leur ticket pour disputer les matches barrages pour la
qualification au Mondial-2022, qui se joueront en mars prochain, en
aller-retour et dont le tirage au sort aura lieu le 18 décembre à Doha. Il
s'agit de l'Algérie, la Tunisie, le Nigeria, le Cameroun, le Mali, l'Egypte, le
Ghana, le Sénégal, le Maroc et la RD Congo. Aujourd'hui et après un passage
laborieux des Verts devant le Burkina Faso, la question qui taraude les esprits
est de savoir qui sera l'adversaire de l'Algérie lors des barrages ? Tout
d'abord, il faut savoir que ces matchs seront programmés selon le classement
FIFA des sélections qualifiées. C'est-à-dire, les cinq nations les mieux
classées composeront le premier chapeau, avec l'avantage de recevoir au match
retour, alors que les cinq autres formeront le deuxième chapeau. De sérieux
clients, qu'il faudra prendre très au sérieux. Si l'on se fie au classement
actuel de la FIFA, l'Algérie ferait logiquement partie du premier chapeau et
évitera donc le Sénégal, le Maroc, la Tunisie et le Nigeria. Du coup, les
sélections susceptibles de croiser les Verts en barrages sont l'Egypte, le
Ghana, le Mali, la RD Congo et le Cameroun. Pour les Algériens, le meilleur
tirage serait surtout d'éviter l'Egypte, non pas par appréhensions sportives,
mais en raison de la fameuse épopée d'Oum Dormane,
qui a permis aux coéquipiers d'Antar Yahia, un certain 18 novembre 2009
d'arracher leur qualification au Mondial du Brésil. Auparavant, le match retour
disputé au Caire avait débordé du cadre sportif pour se transformer en une
véritable crise diplomatique. Douze ans après, une double confrontation
décisive comme celle des barrages, n'est pas souhaitable ni dans le camp
algérien, ni dans celui de l'Egypte. Quoiqu'il en soit, pour Djamel Belmadi il n'y a aucune préférence pour un adversaire
particulier. « Je ne pense pas que cela soit limité à un souhait. Ça sera un
tirage au sort et nous allons, à ce moment-là, nous préparer comme il se doit à
cette double confrontation selon la qualité et les potentialités de
l'adversaire », a indiqué le sélectionneur en conférence de presse, tout en
avouant que cette qualification aux barrages n'était pas facile:
« Nous avons fait un parcours quasiment sans faute. On a eu à faire à une
équipe du Burkina Faso qui voulait créer l'exploit, elle qui n'a jamais pris
part à une Coupe du monde, alors que nous, on en a joué quatre et nous sommes
champions d'Afrique. C'est une équipe qui a un passif récent qui parle en sa
faveur. Elle aura certainement son mot à dire à la CAN-2021. J'estime qu'il
s'agit d'une qualification aux barrages amplement méritée », a estimé Belmadi qui a également noté « quelques déchets techniques
dans la dernière passe ». Belmadi, qui a reconnu
s'attendre « à un match dur », a surtout pointé du doigt l'état de la pelouse
qui a compliqué les choses. « Les déchets techniques sont peut-être dus au
terrain qui était difficilement praticable. Ce n'était pas à cause d'un manque
de travail mais plutôt dû aux conditions climatiques. Il a plu jour et nuit. On
s'est entraîné une fois sur ce terrain, mais il était en bon état. Il a plu
pendant deux jours mais il n'était pas comme ça. Ça ne favorise pas le jeu d'où
sûrement le déchet technique ». En somme, les protégés du sélectionneur Djamel Belmadi ne sont plus qu'à deux rencontres de la phase
finale du Mondial, mais avant cela, ils se tourneront désormais vers la
préparation de la Coupe d'Afrique des nations au Cameroun (9 janvier - 6
février), en attendant de livrer la double confrontation des barrages du
Mondial 2022, prévus en mars prochain.