![]() ![]() ![]() Le renseignement espagnol confirme: La frappe marocaine contre des Algériens était préméditée
par El-Houari Dilmi ![]() L'assassinat des trois
ressortis sants algériens ne fait aucun doute sur
l'implication de l'armée marocaine. En effet, selon des sources du
renseignement espagnol, citées jeudi par le quotidien El Pais, l'attaque
meurtrière marocaine contre trois ressortissants algériens le 1er novembre,
alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, « a été menée par des
drones et ne s'agit nullement d'une bavure ». « Des sources du renseignement
espagnol confirment que l'attaque a eu lieu avec des drones et doutent
sérieusement qu'il puisse s'agir d'une erreur », indique le journal espagnol.
Ces « sources » confirment ainsi les conclusions de l'enquête menée par les
autorités algériennes au lendemain de l'attentat et selon lesquelles l'attaque
« a été commise par un armement sophistiqué». Pour rappel, trois ressortissants
algériens « ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs
camions, alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », avait indiqué
la Présidence algérienne dans un communiqué, « faisant état de plusieurs
facteurs désignant les forces d'occupation marocaines au Sahara occidental
comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».
S'exprimant mercredi sur ce sujet au cours d'une conférence de presse à Alger,
le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger,
Ramtane Lamamra, a
réaffirmé que l'assassinat des trois ressortissants algériens par le Maroc
suite au bombardant de leurs camions sur l'axe routier Nouakchott-Ouargla est
un « acte délibéré » de provocation contre l'Algérie. « Selon tous les facteurs
disponibles, il s'agit d'un acte délibéré de provocation contre l'Algérie, au
mépris du droit international », a indiqué le chef de la diplomatie algérienne.
Ramtane Lamamra a fait
observer que « cet acte s'inscrit dans la volonté des autorités marocaines et
de leurs alliés d'étendre le conflit militaire au-delà de la zone dans laquelle
se produisaient les opérations militaires auparavant, autour et à l'intérieur
du mur de sable », notant, en outre, que cet acte « intervient dans le prolongement
de l'extension de l'occupation militaire marocaine de la zone d'El-Guerguerrat, en violation des accords de cessez-le-feu
entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) ». Dans un communiqué de la
présidence de la République, celle-ci avait accusé nommément le royaume
alaouite et affirmé que ce crime ne restera pas impuni. Le ministre des
Affaires étrangères, Ramtane Lamamra,
a adressé des messages aux principales organisations internationales (ONU,
Union africaine, Ligue arabe et Organisation de la coopération islamique), pour
rappeler «l'extrême gravité» et le caractère «injustifiable» de l'acte commis
contre les trois ressortissants algériens.
|
|