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Le président de la République, Abdelmadjid
Tebboune a donné, dimanche, des instructions à la
société nationale Sonatrach à l'effet de cesser toute
relation commerciale avec l'Office marocain de l'électricité et de l'eau
potable (ONEE), et de ne pas renouveler le contrat du 31 juillet 2011, qui a
expiré ce dimanche, le 31octobre 2021 à minuit, indique un communiqué de la
Présidence de la République.
"Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, dimanche, un rapport sur le contrat liant la société nationale Sonatrach à l'Office marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), daté du 31 juillet 2011, et qui expire dimanche, le 31 octobre à minuit", lit-on dans le communiqué. «Au regard des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l'égard de l'Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l'unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, du ministre de l'Energie et des Mines, le président de la République a donné des instructions à la société nationale Sonatrach à l'effet de cesser toute relation commerciale avec la société marocaine et de ne pas renouveler ledit contrat". Ce contrat d'exploitation, qui assurait le transport du gaz naturel algérien vers l'Espagne, via le Maroc, a expiré ce dimanche à minuit, et l'Algérie continuera à honorer ses engagements avec son partenaire espagnol, à travers le gazoduc Medgaz et l'utilisation de méthaniers. L'arrêt de l'exploitation du GME, qui acheminait autour de 10 milliards de mètres cubes (m3) par an de gaz produit à Hassi R'mel vers l'Espagne, n'aura pas d'incidence sur les volumes destinés à la péninsule ibérique grâce à l'augmentation des capacités de production du Medgaz reliant BéniSaf (Ain Témouchent) à Almeria en Espagne, qui passeront de 8 à 10,5 milliards m3 par an avant la fin de l'année. "Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel exclusivement via le gazoduc Medgaz", avait récemment déclaré le de la République, Abdelmadjid Tebboune, précisant qu'en cas d'imprévus, "l'approvisionnement se fera à bord de méthaniers". La décision annoncée alors par le président de la République a été transmise aux partenaires ibériques qui se sont montrés rassurés par les garanties fournies par l'Etat algérien. Le gazoduc Medgaz permettra à l'Algérie de s'acquitter, largement, de ses engagements, comme l'ont assuré bon nombre d'experts expliquant que l'augmentation des capacités de ce gazoduc, combinée au recours aux capacités importantes de l'Algérie en matière de Gaz naturel liquéfié (GNL), lui permettent de renoncer au GME. En basculant vers Medgaz, "l'Algérie offrira à ses partenaires européens un choix commercial plus sûr et moins coûteux", estiment-ils. |
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