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Le
ministre de l'Education nationale a invité les responsables des 26 syndicats du
secteur pour une rencontre de dialogue prévue ce lundi 25 à 10h au siège de la
tutelle, avant d'entamer plus tard, des «rencontres bilatérales» avec chaque
entité. Cette invitation, envoyée le 23 octobre, intervient au moment où deux
syndicats de l'éducation ont annoncé un débrayage, une grève cyclique pour le
CNAPEST, et grève générale pour l'UNPEF.
Dans l'invitation, signée par le SG du ministère de l'Education nationale, les responsables des 26 syndicats du secteur sont conviés, «en prévision des rencontres bilatérales», à une rencontre, ce lundi à 10h au siège ministère, en présence du ministre.Au menu de la réunion d'aujourd'hui, «la mise en place de la commission technique chargée du dossier du statut particulier des fonctionnaires relevant du secteur de l'Education nationale», lit-on dans l'invitation. Cet appel au dialogue intervient quelques jours après l'annonce du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire de l'éducation (CNAPESTE) de recourir à une grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 2 novembre prochain. Une décision suivie, deux jours plus tard, par celle de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) qui a opté, de son côté, pour une grève dont la date reste à fixer. Pour le CNAPEST, «les questions urgentes et les revendications en suspens» sont à l'origine de cette menace de grève cyclique. Le syndicat exige (voir notre édition du 19 octobre) une revalorisation salariale pour «soutenir le pouvoir d'achat des fonctionnaires», ainsi que le «règlement du dossier du logement et l'application urgente du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, avec effet rétroactif». Le CNAPEST revendique également la «retraite anticipée» ainsi que «le paiement des arriérés de salaires et des primes non honorés jusqu'aujourd'hui». De son côté, l'UNPEF dénonce «la détérioration inquiétante du pouvoir d'achat, la flambée des prix et l'augmentation de l'inflation ainsi que la dévaluation de la monnaie nationale» et exige une «révision des salaires et des primes». Par ailleurs, le syndicat réclame «l'ouverture de nouveaux postes de travail en faveur des sortants de l'Ecole nationale supérieure (ENS)» pour, notamment, permettre une réduction des heures de travail des enseignants, en particulier ceux des cycles moyen et secondaire. La revendication du règlement du dossier du logement et l'application urgente du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, avec effet rétroactif, figurent également parmi les revendications de l'UNPEF. |
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