Les exportations hors hydrocarbures ont entamé depuis quelques mois déjà une courbe ascendante assez notable, soutenue principalement par les exportations sidérurgiques, mais aussi par celles des engrais, des produits minéraux et des produits chimiques.

Selon le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Khaled Bouchlaghem, invité ce jeudi de la Radio nationale, cette tendance est dominée par les engrais et les produits minéraux, chimiques et azotiques qui ont enregistré une hausse à l'exportation de l'ordre de 70%, mais surtout par les produits sidérurgiques dont les exportations ont affiché une hausse de 2.000%, réalisant pas moins de 600 millions USD de recettes, durant ces derniers mois de 2021.

Khaled Bouchlaghem a évoqué à ce propos l'exportation des produits chimiques non organiques (hausse de 200%) et des produits minéraux, agricoles et agroalimentaires. L'Invité de la radio n'a toutefois pas manqué de pointer du doigt le faible taux des produits alimentaires et des industries manufacturières dans les exportations même si l'Algérie assure, a-t-il dit, son autosuffisance de plusieurs produits d'ailleurs demandés sur les marchés arabes et africains.

Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie ont dépassé, depuis le début de l'année en cours, les 3 milliards USD, dans l'espoir d'atteindre 4 à 4,5 milliards USD d'ici la fin de l'année.

Le taux des exportations hors hydrocarbures a, quant à lui, atteint 12% du taux global des exportations nationales, a-t-il rappelé.

La Chine et les pays européens demeurent les principaux partenaires commerciaux de l'Algérie durant les premiers mois de 2021, aussi bien pour les importations que pour les exportations, a souligné, dans ce même ordre d'idées M. Bouchlaghem.

Le même responsable a annoncé, par ailleurs, que le Salon du produit algérien destiné à l'exportation serait organisé du 26 décembre 2021 au 8 janvier 2022 à Tamanrasset, avant de faire savoir que l'Algérie envisage d'inviter à cette manifestation des ministres du Commerce et des opérateurs économiques africains afin de créer une sorte de dynamisme régional dans le secteur marchand.

Il est à noter enfin que pour l'actualisation des registres de commerce des opérateurs économiques, le représentant du ministère a assuré que « les délais fixés au 31 décembre 2021 ne seront pas prorogés ».          A ce propos, il a souligné que « quelque 8.000 opérateurs ont, à ce jour, procédé à l'actualisation de leurs registres » de commerce, pour se conformer au nouveau système qui repose, a-t-il précisé, sur « la domiciliation bancaire des registres de commerce ».