Hier, à
l'heure du coq, trois astronautes du pays de l'Empire du milieu, ont pris la
direction de l'espace pour achever la construction de leur station spatiale.
Sous nos cieux «asséchés», des mains se sont levés vers le ciel pour solliciter
la générosité des cieux, «Sâlat Al-Istisqâ» comme on dit chez nous. Mais à quoi ça sert de
semer chez nous et récoler notre «blé» ailleurs ! Le pays de Macron nous
reproche à tort d'entretenir une «renté mémorielle», alors que la renté
pétrolière est le premier facteur aggravant, responsable de la mentalité algéro-algérienne de «Ragda w tmanji» ! Eh oui ! Parce que beaucoup de blé nuit au blé.
Un peu comme celui qui clamse d'une overdose? de bonheur après une vie délavée
de grand malheur. Un peu comme cet homme, lequel avant de passer l'arme à
gauche, rembourra de l'argent dans ses deux poches, celles de devant et celles
de derrière, sous l'aisselle, derrière son dos et même dans ses chaussettes
trouées. Mais avant de (tré) passer, avec un sourire mi-jaune mi-blasé, vers l'autre
monde, il se rendit compte que l'argent, c'est bien tout ce qui lui reste
lorsqu'il aura tout perdu. Il décida alors de léguer un message écrit sur du
papier précieux à tous ses congénères du douar de Aïn Peut-être qui passeront toute leur vie en noir
et blanc, à essayer de le décoder sans jamais arriver à déflorer le sens réel
de la lettre cabalistique de l'homme, arrivé à l'article de la mort. En guise
de testament, il écrivît: «Moi le plain
aux as, en picorant toute ma vie dans la main calleuse des sans-le-sou, je
compris pourquoi mes terres aussi vastes que mon appétence monstrueuse, ne
donnèrent jamais du bon blé et brûlèrent toutes, écrasées sous les pas trop
lourds de vos vies de loosers déguenillés.
C'est
pourquoi avant de fermer les yeux à jamais, j'ai décidé de cacher dans mon
estomac sans fond, tout votre pain noir avant de vous crever vos yeux avec ma
baguette en blé empoisonné. Parce que de ma mort à moi, naîtra un litige sans
fin, ensuite adviendra le grand déluge qui vous noiera tous dans la paume
creuse de vos mains trop souillées pour prétendre à un traître sou.
Souvenez-vous qu'une Bride de cheval ne va pas à un âne ; hennit soit quoi mal
y pense...».