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Pas moins de 1.696.000 étudiants, dont
345.872 nouveaux inscrits, ont repris les cours à travers tout le pays en mode
présentiel, au titre de la rentrée universitaire 2021/2022.
Et c'est le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, accompagné de membres du gouvernement, qui a donné, hier dimanche, le coup d'envoi officiel de l'année universitaire 2021/2022 à l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) au pôle universitaire de Koléa, dans la wilaya de Tipaza. En raison de la conjoncture sanitaire marquée par le risque de propagation du virus Covid-19, la rentrée universitaire a été marquée par le lancement d'une vaste campagne de vaccination de l'ensemble de la famille universitaire et l'actualisation du protocole sanitaire de lutte contre la pandémie. Pour garantir la réussite de cette rentrée universitaire, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a pris une série de mesures à travers l'adoption du principe de gouvernance dans la gestion des opérations administratives et le renforcement des ressources humaines et matérielles dans le but d'avoir une formation de qualité. En prévision de ce rendez-vous, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est attelé à une évaluation de l'expérience du dispositif hybride, qui s'appuie sur une alternance entre enseignement en mode présentiel et enseignement à distance. Ce dispositif, imposé par la pandémie de Covid-19, s'appuie sur l'enseignement en présentiel pour les unités fondamentales et méthodologiques et l'enseignement à distance pour les unités transversales et de découverte. Aussi, le secteur de l'Enseignement supérieur sera renforcé cette rentrée universitaire par la réception de 20.200 nouvelles places pédagogiques à travers le pays, augmentant la capacité d'accueil globale à 1.471.000 places pédagogiques, ainsi que de 21.170 lits dans plusieurs wilayas, pour atteindre une capacité d'accueil globale de 671.000 lits. Pour l'encadrement pédagogique, 1.400 nouveaux postes ont été affectés pour le recrutement de maîtres assistants de classe B, avec l'exploitation des postes vacants au titre de l'année 2020, et ce en plus de 1.655 postes qui ont été pourvus pour le recrutement de maîtres assistants de classe B et 429 postes de professeurs hospitalo-universitaires de classe B, ce qui renforcera les capacités actuelles d'encadrement pédagogique qui atteindront 65.500 professeurs chercheurs, soit une moyenne d'un professeur pour 25 étudiants. « Faire des campus de véritables technopoles » Le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été aussi renforcé cette rentrée universitaire par l'inauguration des Ecoles nationales supérieures des mathématiques et de l'intelligence artificielle devant accueillir les première promotions composées de 200 étudiants chacune. « Sécurité alimentaire, sécurité énergétique et sécurité environnementale, des axes prioritaires que l'université avec le gouvernement prennent en charge d'une manière assez sérieuse », a déclaré, de son côté, Boualem Saïdani, directeur général des enseignements et de la formation supérieure au ministère de l'Enseignement supérieur. Ce dernier a indiqué que « tous ces enjeux sont visés, à travers notamment le lancement de l'école nationale supérieure dédiée aux énergies renouvelables à Batna, la création d'une école nationale supérieure dédiée à l'informatique et au numérique à Béjaïa, outre le futur projet de lancement d'écoles pour l'agriculture saharienne », a-t-il précisé. Boualem Saïdani avait indiqué, la semaine dernière lors d'une intervention sur les ondes de la Radio nationale, que « le projet du gouvernement intègre dans sa feuille de route la réforme universitaire ». Et d'ajouter que « le gouvernement a prévu, dans sa feuille de route et son programme de travail, la révision de la carte de l'enseignement universitaire ; il va y avoir un contrat de performances entre le ministère de l'Enseignement supérieur et chaque établissement sous sa tutelle dans le sens de revoir toutes les offres de formation afin de mettre à jour les programmes pédagogiques », a-t-il encore expliqué. « Il y a lieu de former utile et en fonction des besoins socio-économiques », a-t-il souligné. « Nous comptons adapter l'ensemble de nos programmes pédagogiques aux besoins socio-économiques de notre pays, aux innovations de la science et à la création de richesses, même les futurs campus universitaires vont devenir de véritables technopoles », a-t-il conclu. |
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