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Des
syndicats des secteurs de la santé et de l'éducation ont salué les décisions du
président de la République, notamment celles relatives à la réduction de
l'impôt sur le revenu global (IRG) et l'augmentation du point indiciaire dans
la fonction publique.
Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) et coordinateur de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), a estimé que ces décisions ont été préconisées et si attendues par les fonctionnaires. Mais, dit-il, «il faudrait rapidement trouver des mécanismes économiques pour booster la production nationale et lutter contre l'informel pour éviter l'envolée de l'inflation». Il ajoute que «l'inflation peut bien ingurgiter tous types d'augmentations». Pour ce qui est de la réduction de l'IRG, M. Meriane a affirmé que le moment est venu pour inverser la donne, car aujourd'hui, «les fonctionnaires et les salariés d'une manière générale payent plus d'impôts que les propriétaires des grandes surfaces et ceux activant dans les professions libérales». «Il est grand temps de «corriger cette injustice», précise-t-il. Le porte-parole de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Abdelwahab Lamri Zegar, a salué les décisions prises par le président de la République, espérant qu'elles ne seront pas de simples faits d'annonce. Et d'affirmer que l'augmentation du point indiciaire a été tant réclamée pour améliorer les revenus du personnel de la fonction publique, notamment face à la dégradation du pouvoir d'achat. Il a indiqué que la décision d'augmenter le point indiciaire est une bonne nouvelle, reste à savoir à quel taux. Les syndicats ont réclamé de doubler le point indiciaire, c'est-à-dire de 45 dinars à 90 dinars. Et d'affirmer : «Vu la dégradation fulgurante du pouvoir d'achat des fonctionnaires, il faudrait peut-être tripler le point indiciaire actuel». Le porte-parole de l'Unpef affirme qu'une augmentation insignifiante du point indiciaire, c'est-à-dire moins de 90 dinars, poussera inévitablement les fonctionnaires à recourir à des mouvements de protestation et aux grèves. Le président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounès Ghachi, a qualifié les décisions d'importantes, affirmant que «l'ensemble des syndicats ont appelé à la revalorisation du point indiciaire et à la révision du statut particulier». Il ajoute que ces deux points sont essentiels et urgents pour lutter contre la précarité des salaires du personnel de la fonction publique. Le Syndicat national des sages-femmes de santé publique autonome algérien a, dès l'annonce de la décision du président de la République, présenté des explications sur le point indiciaire et sur son impact pour l'amélioration des salaires. Le syndicat a précisé, sur sa page Facebook, qu'au lieu d'exiger une augmentation de salaire, il faut d'abord exiger la revalorisation du point indiciaire, en le fixant par exemple à 100 DA au lieu de 45 DA. |
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