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Joueurs
impayés depuis plusieurs mois. Départ de plusieurs éléments vers d'autres
cieux. Crise interne sans précédent. Aucune action n'a été entamée en prévision
du nouvel exercice. Recrutement au point mort. Plus de quinze milliards de
centimes, selon notre source, à éponger le plus tôt possible. Démission du
président du club Mahfoud Ould Zmirli.
La décision de mettre en place un directoire pour gérer les affaires du club
tarde à se concrétiser. Voilà où en est le NAHD des Bahmane,
Kheddis, Akkak, Ouchène, Zarabi, Bouyahi, Guenoun et les autres, à
quatre semaines de la reprise du championnat de la Ligue 1. Malheureux pour un
club ayant été drivé, par le passé, par de grands techniciens à l'image des
René Vernier, Amar Boudissa, Reynolds, Jean Snella. Comment est-on arrivé là ? « Nous allons jouer les
premiers rôles. Nous avons effectué un recrutement qui nous permet d'aspirer à
de telles ambitions », avait déclaré le directeur sportif, Chaâbane
Merezkane, en début de saison dernière. Réalité du
terrain oblige, le NAHD ne s'est finalement maintenu en Ligue 1 que lors de
l'avant-dernière journée du championnat à l'issue de sa victoire sur le WAT.
« Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, elle met plus de temps mais finit toujours par arriver », ce proverbe sied bien à la situation du NAHD, qui a payé cash la gestion de ses responsables au grand dam de son merveilleux public. Les milliers de supporters nahdistes accusent ouvertement Chaâbane Merezkane « qui a exploité son statut d'ex-international pour contribuer à la mascarade », lit-on dans de nombreux commentaires dans les réseaux sociaux. Avec lui, on a cité Mourad Lahlou, l'ancien directeur sportif et Kamel Saoudi, l'un des actionnaires les plus influents. Les réunions se multiplient mais sans que l'on aboutisse à une solution permettant au Nasria de sortir de ce labyrinthe. Aujourd'hui, l'avenir des «Sang et Or» est totalement compromis car la situation n'a pas évolué d'un iota depuis l'AG des actionnaires du 12 septembre dernier. L'annonce de l'arrivée du nouveau repreneur, Youcef Cheragui, risque de tomber à l'eau en raison « de la modification du PV de l'Assemblée et l'accord signé entre lui et Mahfoud Ould Zemirli », dit-on. En effet, selon notre source, le nouveau repreneur a refusé le PV de l'ancien président. On parle de changements opérés dans le texte du procès-verbal qualifiés de « falsifications » ce qui a entraîné un blocage à tous les niveaux avec cette histoire de dettes cumulées et inhérentes à la gestion de l'ex-président du NAHD. Les appels à des réunions d'urgence ne semblent pas avoir d'échos favorables. Certains justifient cette fuite en avant du président démissionnaire comme une stratégie, « initiée avec la complicité de Chaâbane Merezkane », dit-on, pour gagner du temps. Cette manœuvre est confirmée par la rumeur relative d'un éventuel retour de Mourad Lahlou. Aujourd'hui, à Hussein Dey, tout le monde est ballotté entre les nombreuses informations, parfois contradictoires. Nul ne sait de quoi sera fait demain au NAHD qui reste le seul perdant d'une situation qui prête au doute et la confusion. |
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