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L'ex-chef
de l'Etat et ancien président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, décédé mercredi à l'âge de 80 ans, a été inhumé
jeudi après-midi au Carré des Martyrs au cimetière d'El-Alia (Alger), en
présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Les obsèques se sont déroulées en présence également du président du Conseil de
la nation, Salah Goudjil, du président de l'Assemblée
populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali, du
président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche,
du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane et du chef d'Etat-major de l'Armée
nationale populaire, le général de Corps d'Armée, Saïd Chanegriha.
Etaient aussi présents à l'enterrement de hauts responsables de l'Etat, des
membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique accrédité en
Algérie et des membres de la famille du défunt.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a prononcé en cette circonstance une oraison funèbre à la mémoire du défunt en saluant son «riche parcours» marqué par son «dévouement au service du pays». Il a tenu à rappeler les différentes missions que feu Bensalah avait menées au sein de l'Etat, avec «un esprit nationaliste et une grande sagesse», notamment sa mission en tant que chef d'Etat et le fait qu'il avait assuré «la continuité des institutions de l'Etat». «L'Algérie a perdu aujourd'hui en la personne d'Abdelkader Bensalah un nationaliste fier et un Moudjahid jaloux qui n'a jamais hésité pour servir le pays», relève le ministre des Moudjahidine, ajoutant que l'ex-chef de l'Etat était «un symbole qui a fait la gloire et la grandeur de l'Algérie». Né le 24 novembre 1941 dans la daïra de Felaoucen (wilaya de Tlemcen), Abdelkader Bensalah avait occupé le poste de chef de l'Etat, le 9 avril 2019, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution et ce, après la constatation par le Conseil constitutionnel de la vacance définitive de la présidence de la République. Sa mission de Chef de l'Etat a pris fin après l'élection de Abdelmadjid Tebboune nouveau président de la République le 12 décembre 2019. Il quitte son poste de président du Conseil de la nation le 4 janvier 2020, après une lettre de démission adressée au président Abdelmadjid Tebboune. Sa carrière politique a été entamée en 1977 en tant que député, puis président du Conseil national de transition (CNT), de l'Assemblée populaire nationale (APN) et, enfin, du Conseil de la nation. Il a été nommé ambassadeur d'Algérie en Arabie saoudite en 1989 et représentant permanent auprès de l'organisation de la Conférence islamique (OCI) à Djeddah, l'ex-chef de l'Etat avait été rappelé en 1993 pour conduire la commission du dialogue national en charge de l'élaboration de la plateforme de l'entente nationale en vertu de laquelle a été créé le CNT en 1994 qu'il avait présidé à partir du 14 juin 1994, avant d'être élu, en 1997, président de l'APN. En 2002, feu Bensalah avait été désigné par l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, membre du Conseil de la nation pour être élu ensuite à l'unanimité pour trois mandats consécutifs. Il avait également présidé l'Union parlementaire africaine. L'ex-chef de l'Etat avait aussi collaboré à partir de 1968 dans la presse publique. Il avait occupé le poste du directeur du centre algérien de l'information à Beyrouth en 1970, puis directeur général du quotidien «El-Chaâb» en 1974. |
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