L'heure n'est guère à l'optimisme
au Ghali de Mascra. Le retour aux anciens réflexes
qui ont «cassé» le club risque d'envoyer, encore une fois, le GCM à la case
départ. A notre avis, l'euphorie de l'accession acquise aux dépens du WAM en
match barrage à Oran a donné l'occasion à certains opportunistes de revenir au
club, ce qui est préjudiciable au Ghali. La première conséquence aura été le
départ du désormais ex-entraîneur, Amine Besseghir,
qui a réussi la montée pour sa première expérience sur le banc de touche. Après
plusieurs années de disette, le GCM a retrouvé l'antichambre de l'élite, ce qui
a arrangé certaines personnes de mauvaise intention, qui ont exploité la
naïveté et le manque de connaissance en matière de football du président Merabiha Nasreddine. Est-il
concevable et logique de se séparer d'un entraîneur qui est parvenu à sortir le
GCM du labyrinthe dans lequel il s'est enfourné depuis plusieurs années ?
Certaines sources proches du club affirment que Besseghir
Amine a été poussé vers la porte de sortie. D'autres justifient le départ de ce
dernier par le désaccord avec certains proches de l'équipe dans l'opération de
recrutement. Il y a ceux qui ont imposé des joueurs moyennant des commissions
et d'autres qui ont exigé la signature de leurs «protégés». Chose que Besseghir n'a, semble-t-il, pas toléré. Pourtant, selon ses
dires, c'est lui qui a été à l'origine de la venue de nombreux nouveaux joueurs
avant que la situation ne prête à confusion. Pour les amoureux du Ghali, Besseghir a payé cash son intransigeance après avoir barré
la route aux opportunistes et à ceux qui ont été toujours derrière la dérive du
GCM. Ces membres influents dans le milieu galiste se
sont accaparés du pouvoir devant le silence incompréhensible du président du
club. Pour tromper l'opinion publique, ces décideurs du Ghali ont opté pour la
carte de visite de l'ex-international Moulay Haddou
pour lui confier la barre technique. Sachant que Moulay Haddou
entamera là sa toute première expérience en qualité d'entraîneur en chef, après
avoir déjà travaillé comme coach assistant du technicien tunisien Moaz Bouakaz à l'US Biskra et
l'USM Bel-Abbès. Dans ce même contexte, le
recrutement a été effectué sans aucune passation de consignes afin de pouvoir
déterminer les besoins de l'équipe en tant que promue et en fonction des
objectifs assignés. Notre source affirme que les Allali
(ex-CRT), Yechedir (ex-MCBOS), Cheikhman
et Hadj Saâd (ex-HBCL), Chachou
(ex-ESM), Baghdous (ex-CRBAO), Taïbi
(ex-JSMT), Mebarki (ex-MCBOS) ainsi que Benzeroug (ex-U21 MCO) ont tous opté pour la formation de
l'Emir Abdelkader. La préparation d'avant-saison a débuté sous la houlette de
Moulay Haddou. Pour rappel, le GCM devrait en
principe accueillir ses adversaires au stade communal Meflah-Aoued
pour la deuxième saison consécutive. En somme, dans un groupe de 16 clubs en
présence de quelques grosses cylindrées, chaque erreur est doublement payée. Les
supporters, qui ont toujours apporté leur soutien indéfectible à leur équipe
favorite, attendent avec impatience le début de la compétition et espèrent que
les dirigeants n'ont pas commis des erreurs à même d'influer sur le parcours du
GCM. Qui a tort, qui a raison ? Seule la réalité du terrain nous le dira.