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Le syndicat national des auxiliaires
médicaux en anesthésie et réanimation (SNAAMARS) revient à la charge en
annonçant une grève nationale de trois jours du 21 au 23 septembre, exigeant
des réponses concrètes à ses doléances.
Le syndicat décidera du maintien ou non du mot d'ordre de grève en fonction des résultats découlant de la réunion de concertation qui aura lieu entre ses membres et le ministre de la santé, demain dimanche au siège du ministère de la santé. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du syndicat, Bendali Amine à notre journal, en précisant qu'auparavant le syndicat avait déjà engagé une grève pour revendiquer notamment et en priorité la protection juridique des auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation. Il a précisé qu'au jour d'aujourd'hui, les auxiliaires médicaux n'ont pas une « nomenclature des taches bien définie», pourtant ajoute-t-il, «ils sont omniprésents dans les blocs opératoires». Ils revendiquent une protection juridique qui définit clairement la nature du travail ou des missions que doivent accomplir les auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation, de l'exécution des prescriptions médicales et de la réalisation de tâches, jusqu'à la surveillance du patient en cours d'anesthésie et après l'acte chirurgical. «Nous avons des auxiliaires médicaux qui ont été poursuivis en justice en raison de l'absence d'un cadre juridique clair et précis» souligne notre interlocuteur. «C'est pour cette raison que notre syndicat et les auxiliaires médicaux réclament depuis des années l'établissement d'une nomenclature définissant nos tâches», souligne M. Bendali. Et de revendiquer, en outre, la révision du statut particulier de 2011, régissant la fonction des anesthésistes et réanimateurs. Ils exigent une formation adaptée en externe (bac+5 au niveau d'un institut national, ainsi que la revalorisation du diplôme de tous les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation. Notre interlocuteur regrette le non-respect des engagements consignés dans les quatre procès-verbaux rédigés à l'issue des réunions de concertation et de négociation tenues notamment après la grève du mois de février dernier. Les membres du syndicat exigent des réponses concrètes de la part de la tutelle. Et ce, tout en brandissant la menace de durcir leur mouvement de protestation si jamais ils n'obtiennent pas des réponses claires et précises à leurs revendications essentielles. |
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