Du nouveau concernant la domiciliation
du match Niger-Algérie, prévu le 10 octobre prochain pour le compte de la
quatrième journée des éliminatoires du Mondial-2022 au Qatar. En effet,
plusieurs médias ont annoncé hier un retournement de situation à propos de
cette rencontre, qui était prévue initialement au Maroc. On vient d'apprendre à
ce propos que la commission d'inspection de la CAF s'est dite favorable à
l'homologation du stade Seyni Kountché
de Niamey pour accueillir les prochains matches du Niger à domicile. Pour ne
pas être prise au dépourvu, la Fédération algérienne de football compte envoyer
très prochainement une délégation à Niamey pour préparer tous les aspects
administratifs et le séjour des Verts au Niger. Il faut dire que cette décision
de la CAF commence à donner des appréhensions au public algérien, surtout avec
cette belle série d'invincibilité des camarades de Mahrez
qui dérange plus d'un en Afrique. On se demande d'ailleurs pourquoi le Niger a
décidé de recevoir les Verts à Niamey, ou à défaut au stade de Cotonou, et non
pas au Maroc où il a accueilli le Burkina Faso ? Pourquoi la commission
d'homologation de la CAF a pris ce genre de décision à moins d'un mois du match
? Qui est derrière ces attaques psychologiques à répétition sur la sélection et
Djamel Belmadi ? Certaines sources sont allées plus
loin en avançant que c'est le sélectionneur du Niger, Jean-Michel Cavalli,
ex-coach de l'équipe nationale, de l'USMA et du MCO, qui serait derrière cette
idée. C'est certain que le choix des Nigériens n'est pas fortuit dans la mesure
où ils ont même annoncé que le match débutera entre 14h00 et 16h00 dans une
chaleur caniculaire et une température assez élevée sans parler du taux
d'humidité.
Les intentions des
Nigériens sont claires et cela pourrait nous inciter à se demander si le jeu de
coulisses n'a pas commencé avec ce revirement inexplicable de la commission
d'homologation des stades. Les responsables du football algérien sont tenus de
réagir pour éviter d'hypothéquer les chances de l'EN à
la qualification au Mondial et entraver le travail de Belmadi.
Les responsables de la FAF sont également tenus de protéger l'EN de
l'arbitrage, car en Afrique, «l'arbitrage maison» est un fait réel. Ajoutez à
cela la qualité des pelouses, qui handicapent les équipes aux jeux technique et
collectif. C'est le moment propice pour les responsables de la FAF de taper du
poing sur la table et réagir pour défendre les intérêts de l'EN.