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Dans l'objectif de rentabiliser
au maximum le nouveau marché communal de voitures, l'APC d'Oran est en train de
préparer la mise en concession de cet espace après la phase d'autogestion par
le biais de la DAE.
En cours de traitement au niveau de la commission des marchés, le dossier de la mise en adjudication de ce marché est toutefois assujetti à la décision de déconfinement total, sans laquelle la gestion-exploitation directe par les services communaux selon un régime d'ouverture très restrictif sera maintenue, précise-t-on de même source. Toutefois, un cahier de charges a été déjà élaboré en vue de l'adjudication de ce site ainsi qu'un arrêté portant ouverture de ce marché 7 jours sur 7 signé par le président de l'APC qui en a bien entendu sursis la mise en application à l'après-déconfinement, et ce dans un double objectif de rentabiliser au mieux cet espace commercial et d'éradiquer les points de vente informels, au premier rang desquels figurent les sites de l'Hippodrome et Castors, dont les comités de quartiers respectifs ont été d'ailleurs inclus à juste titre par le maire dans cette démarche citoyenne. Il a été convenu dès le départ que la finalité du projet sur le plan gestion est d'aller vers la concession de cet espace par voie d'adjudication, au plus offrant s'entend. Une procédure qui est en cours de préparation au niveau de la commission des marchés, avec entre autres actes à accomplir, l'élaboration d'un cahier de charges et la fixation d'une mise à prix par le biais des services des Domaines. Evidemment, comme il faut bien s'y attendre, ça ne devra pas se bousculer pas au portillon, les premiers vendredis d'ouverture, anticipent nos sources. C'est la même situation à l'échelle nationale: les marchés de voitures d'occasion qui autrefois regorgeaient de monde dès l'aube à chacune de leurs ouvertures une fois par semaine sont peu fréquentés à l'heure actuelle. La rareté de l'offre en raison du gel de l'importation et l'arrêt de l'activité du montage local y sont pour beaucoup. Le coronavirus, lui, a bouclé la boucle. L'annonce par le gouvernement d'un prochain retour à l'importation des véhicules neufs, avec à la clé une libération du créneau, dans le but de répondre aux besoins du marché national, en octroyant les premières autorisations prochainement aux concessionnaires retenus, n'a eu pour l'heure aucun effet sur le marché de vente de voitures d'occasion. On a toujours au menu une hausse fulgurante des prix et une pénurie persistante du produit. Ce ne sont pas seulement les surfaces de vente automobile à l'air libre qui sont quasiment désertées, mais aussi les plateformes électroniques et les réseaux sociaux qui affichent une régression signifiante dans ce registre. Mis en place dans l'espoir de renflouer les caisses dans un contexte financier délicat, le marché communal de véhicules est bien loin du compte. Non qu'il soit un projet mal pensé, au contraire, mais c'est la conjoncture du Covid-19 qui en est la cause. S'ouvrant et se refermant au gré des décisions de déconfinement-confinement, ce site dédié à la vente des voitures d'occasion est loin d'être une plaque tournante incontournable sur la place d'Oran. Pourtant, les rares jours où il a pu être mis en service, il aura fait bonne recette. Malgré un taux de remplissage de 20 à 30%, conséquence d'une très courte durée d'activité et de restrictions très pénalisantes, cet espace commercial municipal a fait un bon chiffre d'affaires, selon le responsable de la Division des affaires économiques (DAE). Début avril dernier, par exemple, suite à l'annonce de la réouverture des marchés automobiles entre autres mesures d'allègement du confinement sanitaire, le marché de voitures de « Saint Hubert » a fait une remarquable relance qui s'améliorait d'une semaine à l'autre en termes de taux de perception à l'entrée. Avant que ne survienne quelques jours plus tard, malheureusement, un énième rebond épidémique qui l'a à nouveau stoppé dans son élan. Un coup dur pour l'APC, qui voyait alors en cet article précis du chapitre des recettes propres une bouffée d'oxygène pour le BS à venir. Cependant, après une absence de près de quatre mois, subséquente à la troisième vague de l'épidémie, l'annonce par le Premier ministère de la réouverture des marchés automobiles, dans le cadre d'un ajustement des mesures de prévention du Covid, acte la réouverture des carrefours des véhicules de seconde main, au grand soulagement de tous ceux désireux de s'acquérir un véhicule à moindre coût ou d'en vendre. |
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