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La formation de l'Entente vit
actuellement dans la confusion. A quelques jours de la double confrontation
contre les Gambiens de Fortune FC en Ligue des champions d'Afrique, c'est
l'indécision qui plane en l'absence de l'entraîneur Nabil El-Kouki. Ce dernier conditionne son retour à l'Entente par la
réunion qu'il devra tenir avec les responsables du club pour tracer la fameuse
feuille de route et surtout assainir sa situation financière.
Entre-temps, les joueurs de l'Entente de Sétif ont repris le travail pour le compte de la nouvelle saison au stade du 8-Mai 1945 de Sétif sous la conduite de Farid Delhoum, l'adjoint de Nabil El-Kouki. Perturbés par les «fausses informations colportées ici et là», selon le président du conseil d'administration, Abdelhakim Serrar, les dirigeants effectuent actuellement une véritable course contre la montre pour essayer de mettre tous les atouts du côté de leur équipe. Selon le premier responsable de l'Entente, il est impossible de continuer à gérer avec la même stratégie. «Beaucoup de choses sont à revoir, notamment celles des prérogatives des membres», a déclaré Abdelhakim Serrar, ajoutant que «l'Entente est un grand club qui mérite une gestion plus professionnelle». Lors de la dernière conférence de presse, le président du conseil d'administration de la SSPA/ESS, en présence du directeur général sportif, Fahd Halfaya, a fait un constat amer tout en insistant sur la nécessité d'une réorganisation du club. Serrar a confirmé le recrutement officiel d'une dizaine de nouveaux joueurs tout en précisant que le club n'a pas encore reçu le moindre centime du transfert d'Ammoura. Aussi, le fait que certains éléments exigent leur argent dans les plus brefs délais suscite bien des inquiétudes. On croit savoir que le président du conseil d'administration a évalué à plus de 60 milliards de centimes le budget de l'ESS pour la saison prochaine, selon une source proche du club. Le président de l'Entente n'a pas omis de soulever l'affaire des jeunes, qui a suscité moult réactions des supporters. «En toute sincérité, l'Entente ne dispose pas de jeunes joueurs pour faire face à l'exigence et le niveau de la compétition africaine. Alors, qu'on cesse de dire n'importe quoi». Pour sa part, Fahd Halfaya est revenu sur le bilan de son équipe et s'est dit étonné du parcours de l'Entente lors des six derniers matches de la saison. Le directeur général sportif a également exploité cette rencontre avec la presse pour évoquer les bonnes relations entretenues avec Kamel Lafi, le président du CSA/ESS. A présent, l'ESS a officiellement engagé les Ferhi (ex-Club Africain), Benayed (prêt PAC), Younes Wasaâ (ex-RCA), Motrani et Bottiche (ex-MCO), Ibrahim Boudebous (Libye), Ali Larbi (ex-ASMO), Benboulaïd (ex-WAT), Bouchama (ex-MCEE) en attendant la finalisation des négociations avec Belkaroui (ex-MCO) et le gardien de but du NC Magra, Bouhalfaya. Mais nombreux sont ceux qui se demandent sur la qualité des recrues. Certains estiment que les dirigeants ont été induits en erreur par un manager de l'Ouest qui a déjà été à l'origine des malheurs de pas mal de clubs. D'autres estiment qu'il n'y a pas de grands joueurs sur le marché national et que les responsables ont jugé avoir recruté des éléments capables de donner le plus escompté. La question qui s'impose est de savoir si le coach Nabil El-Kouki a été concerté dans l'opération de recrutement ? Là est toute la question. |
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