|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Après avoir été soumis, depuis 2020, aux
conditions de trois cahiers des charges du ministère de l'Industrie, des
concessionnaires automobiles réclament leurs agréments d'importateurs et
distributeurs de véhicules neufs.
Dans une lettre adressée au président de la république, un groupement de concessionnaires rappelle que ce retard inexpliqué les a poussés à licencier plus de 3000 travailleurs. Le texte rappelle que ces concessionnaires ont été exclus de leur activité et des projets industriels à partir de janvier 2017, avec l'arrêt des importations de véhicules neufs, tout en essayant de sauvegarder des emplois, particulièrement dans les ateliers des services après-vente. Si certains d'entre eux ont obtenu en 2020, un agrément provisoire qui laissait présager un retour imminent de leur activité, une année après, un nouveau cahier des charges est mis en place par le ministère de l'Industrie les obligeant à effectuer de nouveaux investissements pour se conformer aux nouvelles exigences, disent-ils. Mais depuis la promulgation du décret exécutif 21-94, affirme le groupement des concessionnaires, ils sont dans l'incapacité d'importer les pièces de rechange d'origine en raison de la non obtention de l'agrément de concessionnaire pour l'importation de véhicules neufs. Selon la même source, la cause de ce retard préjudiciable est le non-respect de la part du comité technique interministériel, des délais réglementaires indiqués par les articles 13, 14 et 16 du décret exécutif 21-175, mais également l'exigence par ce même comité de documents non prévus par le cahier des charges. Dans sa lettre, le groupement des concessionnaires appelle le président de la république à agir au plus vite pour endiguer la crise que connaît le marché de l'automobile en Algérie et permettre de créer des emplois. |
|