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Selon l'inspecteur central
du ministère de l'Education nationale, Bakhtaoui
Abbas, l'année scolaire 2021/2022 «sera une année normale avec trois
trimestres, mais dans des circonstances exceptionnelles» et des «mesures
strictes qui garantissent la sécurité sanitaire des élèves et des travailleurs
du secteur».
Invité hier à la radio nationale chaîne 1, M. Bakhtaoui a parlé des principales dispositions, fixées par le ministère de l'Education nationale, pour permettre un déroulement normal des cours «selon trois piliers fondamentaux» : «préserver la santé des élèves et des travailleurs du secteur de l'Education», «l'obligation de poursuivre l'enseignement au sein des établissements» et «développer l'enseignement à distance». Concernant le volet sécurité sanitaire, «le dispositif de prévention» est «basé sur un protocole préventif élaboré par le ministère de l'Education nationale conformément aux recommandations du comité scientifique du ministère de la Santé», a-t-il indiqué. Il y a également des «modalités d'organisation» émises dans le cadre de ce protocole sanitaire dont celle de revenir à l'enseignement par groupes. Ce mode d'enseignement a été reconduit suite à «un sondage ciblant les enseignants et les administrateurs», mené par le ministère, sur les «procédures qui doivent être mises en œuvre ou arrêtées, en plus des mesures exceptionnelles». Précisant que ces «plans», pris pour les trois cycles de scolarité (primaire, moyen et secondaire), seront modifiables «en fonction de la situation de chaque établissement». Toutes ces décisions seront communiquées aux fonctionnaires du secteur, a indiqué l'intervenant. «Une campagne d'information sur ces plans commencera ce mercredi par des rencontres régionales et de wilaya pour expliquer les décisions prises pour la rentrée scolaire, qu'elles soient liées au calendrier scolaire ou aux programmes», a également indiqué l'inspecteur central du ministère de l'Education nationale. Concernant la durée des cours, M. Bakhtaoui a souligné que «les séances s'étendront sur 60 minutes pour les niveaux moyen et secondaire, et des séances de 45 minutes et d'autres de 30 avec l'adoption du système de groupes». «Au primaire, chaque section éducative sera divisée en deux groupes, et seront soumis à l'alternance. Dans l'enseignement moyen, les cours (en présentiel) auront lieu quotidiennement, et il s'agira d'alternance entre les périodes du matin et du soir. Tandis que dans le secondaire, des groupes de 25 élèves seront constitués, sauf dans le cas exceptionnel où les salles de cours peuvent accueillir pour plus de 25 élèves tout en assurant la distanciation physique», a expliqué l'intervenant. Par ailleurs, l'invité de la radio a souligné que «toutes les matières seront étudiées en fonction du temps qui leur est imparti, avec la réadaptation des programmes, et l'élaboration de gradations et de plans pour leur mise en œuvre». Revenant sur le protocole sanitaire à mettre en œuvre, M. Bakhtaoui a expliqué qu'il comprend deux étapes. La première se déroulera avant la rentrée scolaire. Cette étape a commencé hier «avec l'entrée des fonctionnaires de l'administration de l'éducation nationale et des travailleurs qui vont superviser le nettoyage et la désinfection des établissements, et à aménager l'accueil des élèves en plaçant des panneaux et des indications sur les passages dans les couloirs ainsi que la préparation des salles de cours avec un nombre suffisant de tables, et la fourniture d'appareils de mesure de la température et des masques». La deuxième étape, ajoute Bakhtaoui Abbas, «débutera le 21 septembre, jour de la rentrée scolaire, où de nombreuses procédures seront suivies, à commencer par mesurer la température, empêcher les rassemblements dans les cours des écoles, fournir des solutions antiseptiques et imposer le port du masque de protection». |
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