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Une question de survie

par Hadj Driss

Le nombre de contaminations au Covid-19 continue sa baisse. Après la frayeur-justifiée- causée par un pic du nombre de cas et de décès, la situation semble se rapprocher d'une certaine stabilité. Beaucoup de facteurs ont contribué à cette baisse, en plus de la peur engendrée par les chiffres communiqués quotidiennement, il y a aussi les décisions prises par les autorités du pays, relatives notamment à obliger certains commerces à ne faire que dans l'emporté, ou encore suspendre les transports publics collectifs durant le week-end. De nombreux algériens ont renoué avec la bavette et la distanciation physique. Une prise de conscience, il faut se l'avouer, motivée par la peur. Mais pas de tous. Il y a aussi la vaccination qui fait son petit bonhomme de chemin. Un long chemin.

 Mais les craintes se sont-elles dissipées pour autant ? Ne risque-t-on pas, en effet, de revivre le même scénario que la première fois ? Voyant que la situation « s'améliore », ne va-t-on pas revenir à nos mauvaises habitudes ? Un relâchement qui va reproduire une situation compliquée avec une nouvelle hausse des contaminations et des décès. Autrement dit, baisse du nombre de cas suivie d'un relâchement, engendrant une augmentation des cas et ainsi de suite. Une sorte de cercle vicieux difficile à briser. Il faudrait se dire que, comme le prédisent les spécialistes d'ailleurs, nous aurons à vivre longtemps avec ce virus. Et la vaccination demeure la seule solution pour y faire face, mais pas que. Ces nouveaux réflexes et habitudes qui ont fait leur entrée dans notre vie avec la venue du coronavirus, et liés simplement à notre hygiène doivent être préservés. Notre survie en dépend.