Le nombre
de contaminations au Covid-19 continue sa baisse. Après la frayeur-justifiée-
causée par un pic du nombre de cas et de décès, la situation semble se
rapprocher d'une certaine stabilité. Beaucoup de facteurs ont contribué à cette
baisse, en plus de la peur engendrée par les chiffres communiqués
quotidiennement, il y a aussi les décisions prises par les autorités du pays,
relatives notamment à obliger certains commerces à ne faire que dans l'emporté,
ou encore suspendre les transports publics collectifs durant le week-end. De
nombreux algériens ont renoué avec la bavette et la distanciation physique. Une
prise de conscience, il faut se l'avouer, motivée par la peur. Mais pas de
tous. Il y a aussi la vaccination qui fait son petit bonhomme de chemin. Un
long chemin.
Mais les craintes se sont-elles dissipées pour
autant ? Ne risque-t-on pas, en effet, de revivre le même scénario que la
première fois ? Voyant que la situation « s'améliore », ne va-t-on pas revenir
à nos mauvaises habitudes ? Un relâchement qui va reproduire une situation
compliquée avec une nouvelle hausse des contaminations et des décès. Autrement
dit, baisse du nombre de cas suivie d'un relâchement, engendrant une
augmentation des cas et ainsi de suite. Une sorte de cercle vicieux difficile à
briser. Il faudrait se dire que, comme le prédisent les spécialistes
d'ailleurs, nous aurons à vivre longtemps avec ce virus. Et la vaccination
demeure la seule solution pour y faire face, mais pas que. Ces nouveaux
réflexes et habitudes qui ont fait leur entrée dans notre vie avec la venue du
coronavirus, et liés simplement à notre hygiène doivent être préservés. Notre
survie en dépend.