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Les
nouvelles directives adoptées avant-hier par le gouvernement en matière
d'élaboration des textes législatifs et règlementaires sont «encourageantes
pour les entreprises», a estimé, hier, Abdelwahab Ziani, président de la Confédération des industriels et
producteurs algérien (CIPA).
Invité, hier, de la Chaîne 3, de la Radio algérienne, pour donner son avis sur cette réunion du gouvernement, Abdelwahab Ziani dira que ces directives traduisent «la bonne volonté» de ce dernier «d'aller vers l'accompagnement de l'entreprise, notamment en cette période de crise». Il importe de rappeler à ce propos, que le plan d'action du gouvernement, examiné, samedi, par l'exécutif sous la présidence du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, a donné des directives et des orientations pour «moderniser et numériser le processus normatif, améliorer la qualité des textes juridiques, consolider la sécurité juridique, en garantissant l'accessibilité, la lisibilité, la stabilité, l'effectivité des textes, et à renforcer les capacités des institutions de l'Etat en la matière. Réagissant à ce plan d'action, le président de la CIPA ajoutera : «On a besoin d'être encouragé à aller de l'avant» mais, a-t-il toutefois précisé, «la bureaucratie freine toujours, même durant cette pandémie», avant d'exprimer son souhait «d'aller plus vite pour digitaliser, défiscaliser et dépénaliser toutes ces choses qui doivent accompagner l'entreprise». Car, a-t-il souligné, «l'objectif premier c'est de combattre la bureaucratie». A ce propos, il rappelle que beaucoup de sociétés ont été forcées à mettre la clé sous le paillasson à cause de la bureaucratie. Pour lui, «il n'existe aucun document, par exemple, qu'on peut obtenir en un jour», a-t-il argué. Et d'ajouter : « Rien que pour les autorisations d'exploitation, il faut 4 à 10 ans pour les avoir et on défie n'importe quelle administration concernée» de pouvoir dire le contraire. «C'est pour ça que je le redis encore une fois : notre ennemie c'est la bureaucratie,» a-t-il martelé. Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens admet, néanmoins, que les choses ont bien commencé cette année pour les entreprises, mais malheureusement, a-t-il déploré, une troisième vague de coronavirus vient, encore une fois, freiner l'essor de l'économie nationale. «Justement on a besoin d'être soutenu par rapport aux textes de lois qui viennent, un peu, faciliter le travail, au niveau national pour produire plus et pourquoi pas aller vers l'exportation», fait-il savoir. Après avoir rencontré le président de la République, Abdelwahab Ziani, souhaiterait rencontrer, maintenant, le Premier ministre pour aller vite et discuter des problèmes que rencontrent les chefs d'entreprises. «On est des hommes de terrain, les chefs d'entreprises ont besoin de dialoguer avec les institutions», recommande le patron de la CIPA, soulignant que «le dialogue ne doit pas cesser, il doit continuer». «C'est avec le dialogue, a-t-il soutenu, que nous réussirons à faire sortir notre pays de cette crise que nous sommes en train de supporter». |
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