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En cette journée caniculaire
et à la veille de la fête de l'Aïd, la mercuriale donne le tournis aux
citoyens. La spéculation est toujours là en ces occasions de fête.
Le marché des fruits et légumes s'affole de même que celui du poisson. Si la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d'Oran a enregistré samedi une production satisfaisante, voire exceptionnelle, de diverses variétés de poissons, soit 21 tonnes de poisson bleu dont 5,74 tonnes de sardines, 7,08 t de Saurelle, 4,69 t de bogues et 3,7 t de latcha, cette production n'est guerre ressenti chez le consommateur. Les prix des poissons ont considérablement augmenté à la veille de la l'aïd, contrairement à ce qu'on s'attendait avec les tonnes de poissons pêchées. Rien d'étonnant, estiment des citoyens rencontrés au marché, puisque «la mercuriale, c'est clair, ne répond pas, apparemment, à la règle de l'offre et la demande, ni à aucune autre logique commerciale». Chose vérifiable au marché du poisson hier, la sardine était vendue à 700 DA le kg, la petite sardine et non pas celle avec les points sur le dos, «wachma», comme on l'appelle ici à Oran et qui est plus cher. La Saurelle qui d'habitude n'est cédée qu'à 300 DA, faisait la grosse tête hier avec 500 DA. Idem pour la bogue. Quand au faux merlan, son prix était de 700 DA au lieu de 500 les autres jours, le calmar 1.700 DA au lieu de 1.200, la semaine dernière. Le poulpe, très rare sur le marché ces jours-ci, 600 DA, la crevette, petit calibre, autrement dit la gamba 2.400 DA et la royale 4.000 DA. Cette flambée des prix a fait réagir des internautes sur les réseaux sociaux s'interrogeant sur cette abondance de poissons et les prix excessifs affichés en cette veille de l'Aïd. Conditions climatiques, spéculations, monopole des intermédiaires, facteurs naturels et environnementaux, voilà des arguments avancés par les uns et les autres du secteur de la pêche. La régulation du marché du poisson n'est pas pour demain. |
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