Les prix des fruits et légumes connaissent une
ascension des plus disproportionnées ces jours-ci, notamment à la veille de
l'Aïd El Adha et les fêtes de mariage qui s'annoncent.
Ainsi, hommes et femmes n'ont pas arrêté de se ruer sur les marchés des fruits
et légumes et autres commerces pour s'approvisionner. Pour nous apercevoir de
la réalité des prix, il nous a fallu faire une tournée à travers les marchés de
la ville de Bouira. Nous nous sommes rendu compte de
l'ampleur de la hausse démesurée des prix des fruits et légumes. Pour le marché
des légumes et fruits, il y a lieu de faire savoir que la courgette est affiché
à 180 DA le kg, tandis qu'elle se vendait, quelques semaines de cela, à 100 DA
le kg. La tomate qui s'étalait à 50 DA le kg, se vend à 100 DA le kg, Le chou fleur 100 DA, le poivron à 140 DA, la betterave 100
DA, les carottes 70 DA, la salade 150 DA, le piment est cédé à 120 DA le kg, le
fenouil 80 DA, tandis qu'il était livré à 40 DA, dernièrement. Les navets 150
DA, la pomme de terre 75 DA, alors qu'elle s'affichait à 50 DA les jours
d'avant, le concombre 100 DA, les haricots verts sont cédés à 240 DA le kg. Les
prix des fruits sont dans la même lignée où une augmentation des plus inégales
est remarquée. Le coût de la banane franchit les 350 DA le kg, alors
qu'auparavant, elle était cédée entre 250 et 280 DA le kg. La pomme locale de
moindre qualité se paye entre 140 et 180 DA le kg, en revanche, la pomme importée,
et de plus meilleure qualité s'affiche à 250 DA le kg. Quant au raisin qui est
en abondance sur les étals, est affiché à 200 DA le kg, la pêche 250 DA, idem
pour la nectarine qui porte le même prix. Les prix des fruits restent souvent
inabordables pour le consommateur.
La flambée des prix des fruits et légumes est devenue
une pratique somme toute normale, à l'approche des fêtes et en l'absence du
mouvement associatif qui doit être très résistant et présent sur le terrain ;
car son essence est de protéger le consommateur, d'interpeller les services
concernés pour prendre des mesures fiables pour contrer ces abus. Il y a
toujours des solutions suggérées par des consommateurs, mais cela reste à titre
individuel, et sans aucun effet dissuasif. Comme appeler au renforcement et à
l'intensification des contrôles. En somme, une baisse des prix est vivement
revendiquée par le consommateur qui continue de subir des assauts qui grèvent
fortement son porte-monnaie.