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La JS Kabylie
parviendra-t-elle à décrocher ce soir sa septième couronne continentale, 19 ans
après sa dernière consécration ? C'est en tout cas le souhait des Algériens en
général et des supporters des «Jaune et Vert» en particulier. En effet, la JSK
affrontera le Raja Casablanca au stade de l'Amitié Général-Mathieu-Kérékou à Cotonou (Bénin) dans une finale qui s'annonce
ouverte à tous les pronostics. Il s'agit de la toute première rencontre en
coupe de la CAF entre le Raja et la JSK qui est la troisième équipe algérienne
à disputer la finale de l'épreuve depuis sa création en 2004, après l'ES Sétif
en 2009 et le MO Béjaïa en 2016.
A présent, c'est le suspense et les «Canaris» ont un bon coup à jouer d'autant plus que les conditions d'avant match leur sont favorables. D'abord, les «Jaune et Vert» n'ont rien à perdre mais tout à gagner, car atteindre le stade de la finale est déjà un exploit pour une jeune équipe, sur laquelle personne n'aurait misé. Sur le plan psychologique, les Marocains du Raja traversent une crise de résultat avec trois contre-performances consécutives en championnat, hypothéquant réellement leurs chances de jouer le titre, ce qui a amplement inquiété les fans du club à la veille de cette finale. En face, les joueurs de la JSK sont bien concentrés sur leur sujet et motivés pour offrir à l'Algérie ce trophée. Auteurs d'un parcours satisfaisant, les représentants algériens sont prêts pour la bataille pour un exploit retentissant et être les prédécesseurs et écrire leurs noms dans le livret d'or du football africain et une nouvelle page de l'histoire étant donné que la JSK est détentrice de la Coupe de la CAF (ancienne formule) à trois reprises : 2000, 2001 et 2002. Pour sa part, l'entraîneur français de la JS Kabylie, Denis Lavagne, est conscient de la difficulté de la tâche et a sensibilisé ses joueurs. Sur le plan de l'effectif, la JSK se présentera au grand complet et avec le retour de l'attaquant Boulahia qui s'est totalement rétabli de sa blessure. Le seul handicap reste l'importance de l'enjeu qui risque d'être préjudiciable aux nôtres qui ne sont pas affûtés à ce genre de situations face au Raja Casablanca, qui disputera là sa deuxième finale de Coupe de la CAF après 2018. Or, la formation marocaine se trouve quelque peu dans l'impasse après que l'entraîneur tunisien Lassaâd Chabbi qui a remplacé Jamal Sellami en avril dernier, ait décidé d'écarter pour diverses raisons trois joueurs de cette finale et non des moindres. Il s'agit de l'expérimenté meneur de jeu Mohcine Metouali, qui dispose d'une grande influence dans le jeu de son équipe, Saâdaoui et Sanad Elwarfli. Une décision qui a soulevé le mécontentement des membres du staff technique du Raja après s'être carrément opposés à la mise à l'écart de ces trois éléments jugeant que l'expérience de ce trio peut apporter un plus à l'équipe lors de cette finale. Mais, le coach tunisien du Raja s'est montré optimiste et a promis toutefois que son équipe reviendra avec le trophée africain. Entre les aspirations des uns et des autres, il n'y a que la réalité du terrain qui décidera du sort de ce match. C'est de bon augure pour la JSK qui a le mérite de compter sur un entraîneur de la trempe de Denis Lavagne, qui a réussi à donner une âme à cette équipe en tirant le maximum des joueurs. A noter que cette finale a été confiée à l'arbitre sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes qui sera assisté de son compatriote Zakhele Thusi et de Souru Phatsoane (Lesotho). Le Zambien Janny Sikazwe sera chargé lui de la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage). |
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