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Le podium s'éloigne pour le Mouloudia d'Oran qui court derrière une consécration
nationale depuis plus de deux décennies. L'ASM Oran continue dans le bricolage
pour devenir un club quelconque. Le SCM Oran a failli rétrograder en Régionale
après avoir assuré son maintien à la dernière journée du championnat. L'OM
Arzew et l'IRB El-Kerma ont rétrogradé en division inférieure après une saison
catastrophique sur tous les plans. La légendaire formation de l'USM Oran est en
train de mourir après avoir été «un jouet» entre les mains de certains
opportunistes qui n'ont aucun lien avec l'histoire de ce prestigieux club.
Ajouter à ceux-là le RCGO, le RCO, l'AS Marsa, le Nasr Es-Sénia et le CA Planteurs
qui se trouvent aujourd'hui dans un coma profond. Triste et désolant constat
des clubs phares de la ville d'Oran, qui n'arrivent pas à se mettre au même
diapason des autres clubs du Centre et de l'Est et encore plus qui ont
totalement perdu leur identité. Alors, comment est-on arrivé à une telle
situation, qui n'est ni inappropriée ni inadaptable avec l'histoire. Autopsie
d'une situation qui risque d'effacer les clubs de la ville d'El-Bahia du gotha
du football national. Ces clubs sont mal représentés à tous les niveaux et les
dirigeants oranais, jadis exemplaires et crédibles, ne font plus de poids. Dans
le domaine financier, les clubs oranais ne peuvent concurrencer leurs
homologues du Centre et de l'Est. Sans sponsors majeurs capables de les
soutenir de manière efficace, ces clubs ne peuvent s'aligner en aucune façon
sur le volet du recrutement. Est-il concevable que le MCO ne bénéficie toujours
pas d'une société étatique ? Comment peut-on expliquer le silence des autorités
locales pour accompagner les clubs oranais ? Pourquoi les clubs oranais n'ont
pas le même privilège des autres clubs en matière de sponsoring ? Là est toute
la question. Mais il existe tout de même une réponse à ce phénomène. Oran est
devenue orpheline de ses hommes et par la force des choses, certains anciens
joueurs et dirigeants sont devenus des serviteurs des formations des autres
régions comme le prouve le nombre inestimable de joueurs de l'Ouest ayant
quitté leurs clubs pour aller monnayer leur talent ailleurs. Pis encore,
certains responsables locaux, et après avoir promis monts et merveilles pour un
meilleur développement du football oranais, ont observé un silence qui en dit
long sur leur incapacité à accompagner les clubs d'Oran.
- MCO: l'interminable recommencement Inquiétante est la situation du Mouloudia d'Oran où les conflits internes ont fini par «chasser» les compétences. L'ingérence de certains intrus et autres faux conseillers de la direction continue de porter préjudice au club et ce, en l'absence d'une réelle prise de conscience générale. L'ingérence des managers et autres proches du club ont fini par créer un climat de confusion et d'indiscipline caractérisée. Bizarre et inconcevable pour un club prétendu professionnel répondant au nom du Mouloudia d'Oran. Pis encore, au lieu de travailler et remédier à la situation pour s'accrocher au podium, les réunions secrètes se multiplient selon nos sources, pour tenter, cette fois encore, d'arracher les rênes du club. Une instabilité chronique qui a mené le club cher au défunt président Kacem Elimam dans un interminable recommencement. Alors, l'été s'annonce-t-il encore plus chaud cette année au sein du MCO ? On en saura davantage dans les prochains jours. - ASMO: un bail signé avec la Ligue 2 A l'ASMO, tout le monde est d'accord pour ne pas être d'accord et chaque responsable tire la couverture à soi. La formation asémiste est certes abandonnée par les autorités locales, mais il faut avouer qu'elle est aujourd'hui prise en otage. Le temps a fini par dévoiler la réalité et le club risque de ne plus relever la tête. Les coups bas entre les responsables du club eux-mêmes ont porté d'énormes préjudices aux «Vert et Blanc», qui sont bien partis pour signer un bail avec la Ligue 2. De gros espoirs étaient placés sur l'ASMO cette saison pour retrouver l'élite, mais en vain. Les Oranais se sont contentés de la troisième place en raison du retard dans la préparation de l'intersaison, conjugué à l'instabilité de la barre technique et l'insuffisance technique de certains joueurs. - OMA-IRBEK: retour à la case départ L'état des lieux est pire pour les deux clubs banlieusards de la ville d'Oran, l'OM Arzew et l'IRB El-Kerma, dont les ambitions se limitaient au maintien. Ils évolueront désormais la saison prochaine au troisième palier. L'OMA n'aura ainsi tenu que l'espace de deux exercices en Ligue 2, faisant les frais de problèmes internes entre les dirigeants et les autorités locales. La formation de la ville pétrochimique, qui a signé l'acte de sa relégation avant plusieurs journées de la fin du championnat, a traversé des zones de turbulences depuis le début de l'exercice. Quant à l'IRBK, son sort a été scellé lors de la dernière journée de championnat alors qu'il était bien parti pour au moins éviter l'une des quatre dernières places relégables. A notre avis, l'Ittihad a été trahi par certains «managers», mais aussi par la LNFA pour une histoire de non-qualification de joueurs dans les délais, ce qui s'est répercuté négativement sur les résultats de l'équipe. - SCMO: club en hibernation La situation du Sporting de Médioni est à la fois inconcevable et bizarre. Le SCMO est certes victime d'un manque d'attention des autorités locales, mais aussi des erreurs de gestion. Il est inadmissible qu'un club de la trempe du SCMO soit sauvé de la relégation en Régionale à l'ultime round de la compétition. Les raisons sont connues de tous, mais personne ne veut réagir au grand dam des anciens dirigeants et joueurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer. En somme, est-il logique de voir la deuxième ville de l'Algérie représentée par un seul club parmi l'élite ? Les instances concernées sont interpellées pour mettre fin à ces mascarades qui sont préjudiciables aux équipes des Miloud Hadefi, Freha Abdelkader, Mehdi, Kaddour Bekhloufi, Abdelkader Pons, Hasni, Bendida, les frères Bouhizeb, Arab, Ababou, Cherraka, Krimo, Ouanes et les autres. |
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