A peine les consultations avec les formations politiques ayant fait leur entrée au sein du palais « Zighoud Youcef » à l'occasion du scrutin législatif du 12 juin dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé, hier mercredi, Aymen Benabderrahmane en qualité de Premier ministre.

En effet, c'est, donc, le ministre des Finances sortant, un technocrate discret et travailleur, qui vient d'hériter de la primature du gouvernement, comme annoncé par un communiqué de la présidence de la République. « Conformément aux dispositions de la Constitution, notamment son article 91, alinéas 5 et 7, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé aujourd'hui Aymen Benabderrahmane Premier ministre », indique le communiqué d'El Mouradia. L'ancien premier argentier du pays, « est chargé de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile en vue de former le gouvernement, dans les plus brefs délais », ajoute la même source.

Parmi les formations politiques représentées dans la nouvelle Assemblée populaire nationale, le Mouvement pour la Société et la Paix (MSP) ne figurera pas dans la prochaine équipe gouvernementale, selon son Président Abderrezak Makri. La formation politique islamiste arrivée troisième, selon les résultats officiels des dernières législatives, a tenue mardi son conseil consultatif pour trancher la question de la participation ou non au prochain gouvernement.