La direction de la Société algérienne de distribution
de l'électricité et du gaz (SADEG) de la wilaya de Bouira,
a indiqué faire face à des difficultés pour le recouvrement des créances
impayées détenues chez ses clients, toutes catégories confondues. Cette société
a déclaré que : «ces créances importantes ont atteint, à fin-avril 2021, un
niveau élevé avec plus de 2.591 millions de DA contre 2226 millions de DA en
hausse de 16,4 %.» Elle poursuivra que celles-ci «représentent 53,64 % pour les
clients ordinaires qui détiennent la plus grande partie avec 1.390 M DA, suivi
du secteur économique qui totalise 675 millions de DA, soit un taux d'évolution
de 26,05 %, et 526 millions de DA pour les administrations en hausse de 20,30
%.» Nous saurons également que ce préjudice pèse lourdement dans le bilan de
cette société, avec un impact direct sur la situation financière de cette
dernière, car il freine considérablement la concrétisation des projets inscrits
dans les plans de développement des activités des réseaux électriques et
gaziers.
Ainsi, les responsables de cette société comptent sur
le civisme et le sens de responsabilité de son aimable clientèle afin
d'accomplir son devoir. A cet effet, ils invitent, encore une fois, les clients
débiteurs à s'acquitter de leurs créances et éviter le cumul des factures de
consommation de l'énergie. La direction de cette société a
fait savoir qu'elle a diversifié les modes de paiements mis à la disposition de
sa clientèle, à savoir : «la possibilité de payer la facture dans toutes les
agences commerciales de la société au niveau national qui sont dotées
d'appareils TPE (Terminal de paiement électronique), permettant au client le
paiement par la carte CIB (Carte inter bancaire) et la carte Edahabia, les bureaux de poste (EBP), ainsi que le paiement
en ligne par la carte CIB à travers le site de l'entreprise.» En outre,
les clients redevables peuvent aussi obtenir des échéanciers de paiement qui
seront arrêtés en fonction du nombre de factures impayées, du montant des
créances «ainsi que leur niveau de solvabilité.» a conclu la chargée de la
communication à la direction de la SADEG