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L'Association nationale des
pharmaciens algériens (ANPHA a plaidé à travers sa dernière contribution
adressée au ministère de l'Industrie pharmaceutique et de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, pour la création d'une Ecole
supérieur de l'Industrie pharmaceutique. Considérant que la création de telle
école est la première porte d'entrée vers l'ouverture des métiers modernes du
pharmacien et la diversification de ses débouchés. C'est ce qu'a été relevé par
l'Association dans un communiqué rendu public. L'insertion et l'accompagnement
professionnel des jeunes pharmaciens dans le secteur industriel et la formation
continue et la qualification professionnelle des compétences est une nécessité,
sachant que le taux de chômage est de 22% chez les diplômés en pharmacie.
Selon l'étude réalisée par l'Association, en janvier dernier, 83% des diplômés en pharmacie n'ont pas bénéficié d'un accompagnement professionnel après l'université. L'étude avait démontré que l'insertion professionnelle est difficile et parfois compliquée notamment dans le domaine des métiers de l'Industrie pharmaceutique, elle vient au premier rang avec un taux de 25%. Seuls 17% des pharmaciens en exercice bénéficient d'une formation continue dans le cadre de leurs emplois ! Ce que propose l'Association est le «lancement d'une Ecole supérieure de l'Industrie pharmaceutique, comme un établissement de formation post-universitaire d'une double tutelle pédagogique entre l'Industrie pharmaceutique et l'Enseignement supérieur et une tutelle administrative de l'Industrie pharmaceutique. Cette dernière aura comme objectifs, la formation académique post-universitaire en Industrie pharmaceutique pour les diplômés en pharmacie (masters professionnels, formations qualifiantes et certifiantes). Elle devrait également assurer la formation continue des pharmaciens cadres de l'Industrie pharmaceutique. Ainsi que la formation des cadres administratifs et techniques du ministère, de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), le Laboratoire du contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), le Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM) et les cadres de différents opérateurs pharmaceutiques. Cet établissement, selon la vision des membres de l'Association va combler les déficits de formation professionnelle dans le cursus universitaire actuel des pharmaciens. Il va aussi permettre la qualification et accompagner les jeunes diplômés qui vont rejoindre les établissements pharmaceutiques prochainement, cette école va participer aussi à l'émergence des bonnes pratiques dans la chaîne de l'industrie et l'harmonisation des visions de développement entre les différents acteurs. L'ANPHA «s'engage à accompagner et promouvoir le projet dans toutes ses étapes comme elle porte une proposition complète sur le fonctionnement, le pilotage et le financement de ce projet ambitieux». |
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