Le premier procureur
général adjoint près la cour de justice de Tébessa, Seif
Eddine Aoun, a animé, jeudi, une conférence de presse au cours de laquelle ont
été apportées des précisions concernant l'avocat Abderaouf
Arselane et trois autres personnes impliqués dans une
affaire d'adhésion à une organisation terroriste, le mouvement « Rachad ».
Une affaire traitée par la brigade
de recherche de la Gendarmerie nationale. Selon Seif
Eddine Aoun, Abderaouf Arselane
a reconnu son adhésion au «mouvement Rachad» en 2017. Et d'ajouter que le
financement de l'organisation se faisait à travers des dons collectés. Les
quatre personnes sont aussi poursuivies pour diffusion d'informations
subversives susceptibles de porter atteinte à l'ordre public, selon le même
magistrat. L'enquête a conclu à l'existence de contacts entre les suspects et
des parties étrangères et une chaîne de télévision préface et couverture de Rachad.
Les réunions précédant et planifiant les marches se tenaient dans le bureau de
l'un des accusés, a-t-il encore ajouté. Pour rappel,
le juge d'instruction avait prononcé la détention provisoire à l'encontre des
quatre accusés, le 26 mai dernier, et ils seront maintenus en prison sur une
décision de la chambre d'accusation. Réuni le 18 mai dernier sous la présidence
du chef de l'Etat, le Haut-Conseil de sécurité (HCS) a adopté une résolution
classifiant le MAK et Rachad comme des «organisations terroristes».